Voilement islamique par « burkini » interposé :
Sea, Salafism and Sun
Par SAMINT
SOMMAIRE :
Introduction
1 – Vous avez dit « burkini » ?
1.1 – Islamisation galopante
1.2 – Maroc : interdiction du « burkini » et offensives islamistes
1.3 – Et maintenant… une « Journée « burkini » » en France
1.4 – Comparaison avec l’interdiction du port de la soutane
2 – Corps des femmes (et des filles) : un champ de bataille idéologique et politique
2.1 – Ne nous voilons pas la face
2.2 – Un nouvel étendard de l’islamisme
2.3 – Quelques rares et/ou discrètes réactions politiques
2.4 – Le « Djihad juridique »
2.5 – Le nouveau concept de l’« islamophobie » : la botte secrète des islamistes
2.6 – Encore une hiérarchisation des luttes au détriment des femmes et des enfants…
3 – Marché islamique : le « burkini » australien en tête de gondole
3.1 – De la charia « made in Australia »
3.2 – Le vice caché du « Burkini » : un outil de propagande islamiste
3.3 – Un « business plan » 100 % hallal
Conclusion
Introduction :
La « modernisation » de l’islamisme à laquelle nous assistons est évidemment sans apport de modernité, d’émancipation, de progrès social et encore moins une « liberté » ou un « choix » pour les femmes ; cela met en évidence son dynamisme et son ingéniosité en terme de propagande salafiste à destination du grand public aidé des moyens financiers dont elle dispose à loisir avec la complicité des pétromonarchies. Le « burkini » est un voilement du corps des femmes qui contribue à les effacer davantage de l’espace public et à sous-tendre l’idée qu’elles ne seraient que des objets sexuels « impurs » méritant une nouvelle injonction vestimentaire pour répondre au mieux aux exigences patriarcales de « décence » ou de « pudeur » qui ne s’applique pas aux hommes. Ce « burkini » sert la domination masculine sous couvert de « religion » alors que le voilement n’est pas une prescription coranique – ne soyez pas dupes.
Les libertaires proposent stupidement plus d’hypersexualisation ou même la nudité comme solution, ni le camouflage ni le déshabillement des femmes n’est une chose acceptable et il est évident que la cohabitation ne pourra pas se réaliser pacifiquement et provoquera des heurts. Le tapage médiatique autour du « burkini » est quelque part une victoire pour les wahhabites, qui financent volontiers le marché de l’habillement « islamique » à coups de pétrodollars afin d’asseoir un peu plus leur idéologie haineuse envers les femmes (et les enfants), les cultures occidentales ou toutes personnes qui ne pensent pas comme eux. Ainsi, petit à petit l’islamisme gagne du terrain ; sans que l’Etat sache être au quotidien le garant des valeurs républicaines et notamment celle de l’égalité femmes/hommes qui est inscrite dans sa Constitution et dans la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe. Les femmes voilées, que ce soit dans la rue, à l’école, au travail ou à la plage par exemple sont à la fois victimes d’une violence patriarcale (qui en induit d’autres) mais aussi de formidables porte-drapeau de l’islamisme, donc actrices de leur propre oppression et même parfois de fervente « militantes » du wahhabisme. Le néolibéralisme et le fascisme font souvent bon ménage, la marque australienne de « burkini » bénéficie d’une plus grande notoriété du fait d’avoir défrayé la chronique en plein Etat d’urgence en France qui lui-même a été prolongé pour pouvoir semble-t-il lutter plus efficacement contre Daesh.
(John Stuart Mill, philosophe britannique)
– « Le principe de liberté ne peut exiger qu’il soit libre de ne pas être libre. Ce n’est pas être libre que d’avoir la permission d’aliéner sa liberté. »
1 – Vous avez dit « burkini » ?
1.1 – Islamisation galopante
Le mot « burkini » ressemble phonétiquement à « bikini » mais la réalité est toute autre, il fait référence à une nouvelle forme de voile islamique habilement retranscrit pour la baignade. Il s’agit d’une contraction des termes « burqa » et de « bikini » (ou « monokini ») ayant pour seul but de cacher le corps des femmes, si d’aventure il leur venait à l’esprit la folle idée d’aller nager dans une piscine ou de se dorer au soleil en bord de mer. Le « burkini » ressemble beaucoup plus à une combinaison sous-marine réservée à la chasse, à l’apnée ou à l’exploration des fonds marins ; en d’autres termes pas vraiment un vêtement adapté pour la natation ou le pataugeage à la plage sous une chaleur écrasante. En effet, le tissu de type synthétique et élastique est habituellement un mélange d’élasthanne à base de nylon ou de polyester qui s’inspire des combinaisons de plongée dont l’usage est tout autre, faut-il le rappeler ?
Le « burkini » est également nommé « tenue de bain islamique » qui finalement se rapproche beaucoup plus d’un « hijab » que d’une « burqa » puisque le visage est quelque peu visible, ce qui permet d’ailleurs de contourner la loi française sur le voile intégral promulguée en 2010 (CF le texte sur la « loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public »). Le « burkini » devrait alors se nommer « hijabini » ou « hijab de bain ».

Cette montée de l’islamisme est RECENTE, datant de la fin des années des 80 ou du début des année 90. Le « burkini » fait petit à petit son apparition en France avec le complicité de grandes chaînes du prête-à-porter ayant flairé le filon. Les personnes ayant une vingtaine d’années, qu’elles résident en Occident, en Afrique du nord ou au Moyen-Orient ne connaissent PAS la vie sans les islamistes, ici ou ailleurs, (CF les anciennes photos ou les films égyptiens avant l’arrivée des « Frères Musulmans »). Pire encore, elles s’accommodent de leur présence et reprennent à leur compte leur stratégie victimaire qui fonctionne à merveille avec des arguments tels que la « liberté », la « tolérance » ou le « choix » à toutes les sauces pour mieux piétiner les droits des femmes. Il est temps de réagir ou d’ouvrir les yeux sur cette islamisation à la fois forcée, fantasmée et minimisée. What’s next… ?
Le « burkini » apparaît en France à partir de 2008. Aujourd’hui il est même aisé d’en acquérir un modèle, notamment par le biais de divers sites marchands de vente en ligne en tous genres ayant une rubrique « mode islamique ». L’accessoire du « burkini » n’a rien d’anodin et il n’est pas non plus une prescription religieuse à proprement parler, mais plutôt utilisé par des intégristes religieux en tant que tel. L’opposition à ce vêtement politique est assimilée à une « discrimination » ou à un « racisme » pour contrer l’argument de l’entrave à l’égalité femmes/hommes ou la nécessité d’un débat public sur l’application du principe de la laïcité dans un pays laïc. Les fans du « burkini » souhaitent renforcer le particularisme et rejettent de facto les lois de la République, ce qui au final favorise le communautarisme par ce refus identitaire du « vivre ensemble ». Le « burkini » est purement patriarcal et utilisé à des fins politiques pour changer le visage de la société dans laquelle il s’implante et pour banaliser l’islamisme en tout lieu. Vos séjours en bord de mer ou vos passages à la piscine de votre commune n’échapperont pas à la règle de l’affichage public d’une idéologie dangereuse, que la posture d’aplatissement de nos dirigeants face aux pressantes demandes d’accommodements religieux encourage – que ce soit au sein de la fonction publique, d’établissements financés par nos impôts ou plus largement dans l’espace public afin d’imposer ses vues à la collectivité.
(Site Journal de Montréal)
– « Des religieux ultramisogynes obligent les femmes à se couvrir de la tête aux pieds parce que leur corps est sale et on trouve ça libérateur ? »
– « Les féministes devraient condamner d’une seule et unique voix la misogynie islamiste. Au lieu de ça, elles dépensent temps et énergie pour justifier l’injustifiable, sous prétexte que la misogynie orientale (qui est «culturelle») est plus acceptable que la misogynie occidentale (qui, elle, est «politique»). »
– « Aujourd’hui, on dit que le « burkini » libère. Que dira-t-on demain ? Que l’interdiction de conduire pour les Saoudiennes les protège des accidents ? »
1.2 – Maroc : interdiction du « burkini » et offensives islamistes
En France, le « burkini » fait hélas encore débat et est également l’objet d’une véritable bataille juridique sur fond d’accusations de racisme à l’endroit des contradicteur-trice-s alors qu’au Maroc plusieurs établissements ont d’emblée pris la décision de l’interdire depuis 2014 pour des raisons d’hygiène ou de sécurité. Certain-e-s leader-euse-s d’opinion en France ne comprennent PAS que derrière l’autorisation du « burkini », il y aura, à terme, l’INTERDICTION PURE ET SIMPLE DU BIKINI ET DU MONOKINI MAIS PAS SEULEMENT… .
Le « burkini » est un enjeu politique important pour les islamistes.
En guise d’exemple, un hôtel de la ville d’El Jadida près de Casablanca, qui dispose d’une piscine, signale l’interdiction du « burkini » par le biais de panneaux réservés à cet effet. La presse locale s’est emparée du sujet et les gros titres ont incité d’autres établissements marocains à suivre le mouvement. Par la suite, les responsables de piscines privées à Marrakech informent dès 2014 leur clientèle que le « burkini » n’est pas autorisé dans leurs établissements en placardant des affiches. L’inscription le « burkini n’est pas le bienvenu dans les piscines privées » a le mérite d’être claire. Une étudiante marocaine de 25 ans nommée Intissar, témoigne et dénonce « « la schizophrénie » de ces baigneuses atypiques qui se disent libres alors qu’elles dissimulent leur corps. ».
Ainsi, à Agadir, l’offensive patriarcale a choisi la période du mois de Ramadan pour procéder à une « guerre anti-bikini » sur les plages marocaines en arborant une banderole sommant les personnes de ne pas porter de bikini, ce qui est absurde : si vous ne pouvez pas porter de bikini à la plage alors dans quel endroit faudrait-il le porter ? Les pancartes salafistes émanant paradoxalement d’une Association de surfeurs avaient pour slogan « Respect Ramadan. No bikinis » et ont été confisquées par les forces de l’ordre. Le Ministre du Tourisme marocain, Lahcen Haddad, avait à l’époque exprimé son indignation et sa vive réprobation à l’égard de ces surfeurs islamistes : « personne n’a le droit de faire la loi à la place des pouvoirs publics ». Les islamistes sont réellement créatifs en matière d’harcèlement : ainsi, une marocaine a incité les internautes à photographier les femmes en maillot de bain et à les publier dans les réseaux sociaux « afin de prévenir le vice et dénoncer la débauche des femmes marocaines » ; elle prévoit également de créer un site internet avec un accès public aux photos. Cette femme se nomme Aïcha Amal et elle a déjà mis en ligne de nombreuses photos de femmes marocaines en bikini sur les plages marocaines de Harhoura, Mehdia et Kénitra entre autres afin de dire « Non au vice dans un pays islamiste marocain ».
Un vacancier, Mohammed Bougdim, publie son témoignage sur LeSiteInfo.com où il relate les faits d’une « scène horrible » et choquante sur la plage de Salé à laquelle il a assisté impuissant (« en compagnie de ma petite fille. Je voulais lui montrer la plage de mon enfance »). Une dizaine de jeunes ont violemment encerclé et agressé une femme au motif que sa tenue aurait été jugée comme beaucoup trop « provocante ». Une agression similaire a eu lieu à Inzegane où les autorités ont jugé la tenue de deux femmes « provocante ». Elles ont été conduites au poste de police avec le risque d’écoper d’une peine de prison pour avoir porté une robe dans un pays chaud rappelons-le (« ce n’est pas juste l’histoire de ces deux femmes, c’est une menace générale pour les libertés individuelles »). Dernièrement, la plage des « Sablettes » à Mohammedia a été le lieu choisi par des intégristes pour perpétrer une – attaque au sabre – oui vous avez bien lu !, une attaque à l’arme blanche et en groupe bien entendu – une meute d’une vingtaine d’hommes c’est bien plus lâche et galvanisant comme méthode pour imposer sa vision rétrograde du monde. Les VICTIMES sont comme par hasard uniquement des FEMMES (« une vingtaine de jeunes ont débarqué, armés de sabres, sur la plage des Sablettes, faisant trois blessées, toutes des femmes, parmi les estivants »).

Cependant, une mobilisation citoyenne et féministe s’organise au Maroc avec Ibtissame Betty Lachgar, co-fondatrice de Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (M.A.L.I) qui fait partie de ces rares personnes qui incarnent courageusement l’espoir et la résistance face à l’obscurantisme et la barbarie générée par l’islamisation des esprits. M.A.L.I est un mouvement hautement avant-gardiste, féministe universaliste et laïc, favorable à la reconnaissance des Droits humains, à la liberté de conscience, à la laïcité, à l’accès de l’avortement, à l’égalité femmes/hommes, à la dépénalisation de l’homosexualité/bisexualité, aux Droits LGBT, à l’abolition de la peine de mort, à la liberté d’expression. Elle fait entendre sa voix au Maroc et par-delà les frontières avec une bonne couverture dans les médias.
Pour la petite histoire, les salafistes algériens ont eu la brillante idée d’attribuer au bikini l’entière responsabilité d’un tremblement de terre : ce qui vous permet de juger le niveau de stupidité et de dangerosité des ces fanatiques.
En Egypte, les islamistes de la confrérie des « Frères Musulmans » ont établi une fatwa qui affirme que les femmes qui se baignent dans la mer commettent l’adultère et doivent du coup être condamnées à la lapidation : l’argument des « Frères Musulmans » est que « l’eau touche les parties intimes des femmes ». Mais aussi grotesque que cela puisse paraître, il est important que ces oppressions religieuses ne soient pas prises à la légère.
Le Maroc est un cas d’école et nous montre qu’il n’est PAS possible de cohabiter pacifiquement avec les salafistes car plus ils prennent de la place dans l’espace public d’une manière ou d’une autre, plus ils deviennent VIOLENTS. Ainsi, les islamistes testent la capacité de l’Etat à réagir et si la réponse n’est pas assez ferme il prennent confiance en eux et enclenchent une dynamique d’escalade de la violence. La seule solution est une TOLERANCE ZERO contre toutes les atteintes à la liberté de conscience et toutes les tentatives de prise de pouvoir émanant des islamistes qui ont désormais un parti politique au Maroc.
Le parti islamiste est au pouvoir au Maroc et l’Islam est la religion d’Etat qui régit le code pénal et le code de la famille sur la base du Coran (lois liberticides, archaïques et patriarcales).
Dernièrement, une inquiétante victoire électorale islamiste au Maroc confirme la présence de la menace salafiste : « Le Parti justice et développement (islamiste) du premier ministre, Abdelilah Benkirane, a remporté un bon score aux élections locales qui se sont tenues vendredi 4 septembre au Maroc. Le parti, qui affrontait là son premier test électoral depuis sa victoire aux législatives de 2011, arrive en tête dans les conseils régionaux (25,6 % des sièges) » (Le Monde)
En Occident, les pouvoirs publics sont tentés d’opter pour le « laissez-faire » face à cet accommodement politico-religieux et sous-estiment par la même occasion le danger auquel nos concitoyen-ne-s sont exposés s’ils choisissent d’ouvrir la boîte de pandore islamiste.
(Lahcen Haddad, Ministre du Tourisme marocain)
– « Ceux qui ne veulent pas voir de bikinis, n’ont qu’à éviter les plages marocaines. Jusqu’à nouvel ordre, nous ne sommes ni en Afghanistan, ni en Arabie Saoudite »
– « Nous n’admettrons jamais ces comportements inacceptables de personnes qui s’érigent en justiciers de la morale et de la vertu ».
1.3 – Et maintenant… une « Journée « burkini » » en France
De mieux en mieux, la France est un pays laïc jusqu’à preuve du contraire mais… nous entendons désormais parler de l’organisation d’une « Journée « burkini » » par des marseillaises dans un parc aquatique qui a finalement été annulée par souci d’ « apaisement ». Le « burkini » c’est le HIJAB pour la baignade. Il y a comme un air de déjà vu si nous songeons à la « Journée Hijab à Science Po » ou l’assaut des grandes marques sur la « mode islamique ». Ces actualités ont un point commun : donner toujours plus de poids et de visibilité à l’islamisme pour habituer à cette banalisation de l’extrémisme (CF la mention « garçon autorisé jusqu’à 10 ans »).
A Marseille, cette « sortie piscine en « burkini » » a fait grand bruit et a été abondamment couverte par les médias, les un-e-s estiment que cette tenue islamique de bain est quelque chose de futile et qu’il serait ridicule d’y voir une dimension symbolique/idéologique/politique, les autres se prononcent pour son interdiction et le perçoivent comme un nouveau signal d’alarme de la progression de l’islamisme. Pour les « pro-burkini », le débat est ridiculisé – cette tenue serait alors tellement anodine ou inoffensive que la ville de Marseille a annoncé ne pas vouloir « être le théâtre de troubles à l’ordre public qui seraient engendrés par des enjeux qui dépassent leurs activités ». En effet, derrière le « burkini » il y a effectivement une idéologie : cette tenue n’est pas à classer dans la rubrique « fashion » mais beaucoup plus dans une catégorie ayant trait à la POLITIQUE avec son lot de récupération politique tant de la part des extrémistes de tous bords que des identitaires respectifs. Le Speedwater Park a déclaré que des « positions idéologiques extrêmes sont en train de se servir de la polémique » mais l’Association Smile 13 a préféré ne pas s’exprimer sur cette affaire compte tenu de la réception de menaces par courrier accompagnée d’une balle de revolver, ce qui montre bien que le sujet est loin d’être une futilité. L’Association Smile 13 ne se prive cependant pas de formuler une recommandation sur sa page Facebook en déclarant « je compte sur vous pour (…) ne pas venir en 2 pièces » ; ce qui montre bien encore une fois que derrière le « burkini » il y a une volonté de bannir le simple bikini et d’imposer en trame de fond ce nouvel uniforme de l’islamisme.
(Mona Eltahawy, journaliste et auteure égypto-américaine)
– « Soyez impudiques. Soyez rebelles, désobéissez et sachez que vous méritez d’être libres. »
– « Les femmes ne sont pas qu’une chevelure et un entrejambe, il faut en finir avec cette obsession sur leur corps, qui est instrumentalisé par des hommes parlant à d’autres hommes. »
– « Les femmes du monde occidental portant un voile contribuent à asservir les femmes ailleurs dans le monde pour lesquelles le port du voile est une contrainte.»
– « Pour les femmes, la révolution est sociale et sexuelle et elles n’auront pas l’une sans l’autre. »
1.4 – Comparaison avec l’interdiction du port de la soutane
Le vêtement est un marqueur et lorsqu’il est politique ou religieux il fera tout naturellement l’objet d’un débat contradictoire ou d’une polémique. La société laïque « idéale » n’existe pas en substance et doit être le fruit d’une vigilance républicaine et citoyenne de tous les instants. Pour traiter cette question du « burkini », nous vous proposons (une fois n’est pas coutume) de nous aligner sur le site LaCroix.com à savoir de céder à la tentation d’un parallélisme avec l’interdiction du port de la soutane en 1900 ; mais en apportant un éclairage différent (« Il y a déjà eu dans le passé des interdictions du port de la soutane ou de processions religieuses »).
Un arrêté avait donc interdit en 1900 le port de la soutane le jugeant comme une manifestation de prosélytisme religieux à caractère politique dans l’espace public. Ce symbole clérical était considéré dans la rue comme un trouble à l’ordre public car il induisait des « manifestations diverses » de la part de passant-e-s heurté-e-s par ce vêtement « anti-social ». En effet, les prêtes portaient la soutane pour aussi établir une « barrière infranchissable entre eux et la société laïque ». Ainsi, la culture laïque de la France avait refusé la construction de l’image d’un cléricalisme triomphant et arrogant dans l’espace public au vu et au su de tou-te-s car cela s’opposait à l’exercice individuel et collectif de la liberté de conscience, que ce soit pour les adultes ou les enfants.
Le point commun entre la soutane, le voile intégral ou le « burkini » est que ces signes ostentatoires ne relèvent pas de prescription religieuse, bien qu’ils soient présentés en tant que tel. La soutane est devenue facultative en 1962 par décision de l’archevêque de Paris Maurice Feltin et le voilement islamique n’est pas une prescription religieuse. Le cadeau fait aux islamistes est de qualifier l’interdiction de ces vêtements de « racisme » ou de « discrimination » alors que les berbères et les musulman-e-s eux-mêmes voient cette influence saoudienne d’un mauvais œil depuis plus d’une trentaine d’années, ayant vainement alerté les pouvoirs publics. Le wahhabisme a pour objectif de ré-islamiser avec de l’obscurantisme des musulman-e-s rendu-e-s vulnérables par le désengagement massif de l’Etat qui a permis aux islamistes d’avoir le champ libre dans les banlieues françaises par exemple dès le milieu des années 1980 (sans oublier l’aveuglement des autorités françaises concernant les violences machistes institutionnalisées par tel ou tel Code de la Famille, appliqué sur son territoire ainsi que le maintien d’une législation discriminante à l’égard des femmes migrantes). Il est évident que la condamnation de cet obscurantisme qui cache le corps des femmes va de pair avec le refus de la diffusion en masse de publicités sexistes et dégradantes ou la revendication d’abolir la pornographie et la prostitution.
(Khalida Messaoudi, professeure et auteure algérienne)
– « En matière de religion, mon père a toujours eu deux principes qui m’ont fortement marquée. Un : tout ce qui est ostentatoire est détestable. Il m’a dit une fois, et ça m’a servi pour la vie : « Khalida, quand on est une musulmane, on n’a pas besoin de l’afficher sur son front. Ceux qui font ça il faut s’en méfier, ils ont un problème ». Deux : chacun est responsable de lui seul, et pour lui seul, devant Dieu. »
– « Je m’étonne que la France, républicaine et laïque, tarde à assumer et à soutenir ses alliés naturels : les démocrates qui résistent en Algérie et refusent toute alliance avec le « fascislamisme ».»
– « Les intégristes, comme tout mouvement totalitaire, veulent avoir une mainmise absolue sur la société, et ils ont parfaitement compris que cela passe d’abord par le contrôle de la sexualité des femmes , que facilité le patriarcat (…). »
– « À part le mouvement culturel berbère, ce sont les femmes (…) qui ont publiquement (…) exiger la mise en vigueur des principes universels, dès 1980-1981. (…) Ces historiens dont tu parles, Algériens en exil ou Français (…) ont exactement les mêmes réactions que tous les autres hommes.»
– « Pour eux, tous ceux qui ne sont pas intégristes sont athées. C’est le propre d’une vision religieuse totalitaire, et c’est pour cela que, contrairement à une idée assez répandue, l’écrasante majorité des victimes de l’islam politique sont des croyants. Non je ne suis pas athée. »
2 – Corps des femmes (et des filles) : un champ de bataille idéologique et politique
2.1 – Ne nous voilons pas la face
Le « burkini » est une forme de VOILEMENT et peu importe le nombre de cm2 de tissu, la couleur, la texture, la matière, l’usage ou encore le lieu où il est porté etc… un voilement restera toujours un voilement.
Le voilement n’est pas un accessoire de « mode » : il est taché du sang de ses victimes, celles qui meurent pour avoir refusé de le porter dans les théocraties où le port du voile est obligatoire. L’action de voiler les femmes est une des premières choses à laquelle s’attèlent les intégristes avec cette volonté de les asservir, de contrôler leur corps et leur sexualité. Comment est-il possible de combattre l’extrémisme religieux sans s’opposer à TOUTES les variantes de voiles, en tout temps et tout lieu, dont la visibilité ne cesse de prendre de l’ampleur ? Le voilement islamique que ce soit le temps d’une baignade ou lors d’un passage à la piscine de votre ville est une provocation à l’égard de la République mais aussi en général à l’endroit des croyant-e-s des autres religions qui ne s’affichent pas, de incroyant-e-s, des agnostiques et des athées. Ce signe ostentatoire d’une idéologie OBSCURANTISTE se distingue par une vision des plus rétrograde et sectaire de l’Islam qu’ils disent représenter, et confisque ainsi la parole des laïques et des croyant-e-s. Les islamistes sont encouragés dans leur attitude par le fait que les politiques et les autorités acceptent quand même de les considérer comme des interlocuteurs crédibles de la République.
Le voilement que ce soit sur la terre ferme ou dans l’eau envoie un message à la société qui dit en substance que les femmes (et même les petites filles) sont un objet sexuel que les hommes se chargeront de traquer, tel un chasseur poursuivant inlassablement sa proie. Ainsi, il n’est pas ici question de religion et encore moins d’une quelconque recherche de spiritualité mais d’un rapport de domination et d’un rapport pathologique au corps de la gent féminine par sa perpétuelle hypersexualisation. Le voilement signifie une absence d’égalité femmes/hommes et induit une exigence de « soumission » des femmes envers les hommes qui détiennent tous les pouvoirs y compris celui de vie et de mort sur tous les membres de la famille et même sur les femmes de l’entourage. Etant donné que les « bonnes musulmanes » seraient celles qui se voilent de la tête aux pieds ou celles qui se plient de manière visible à l’exigence de cette « pudeur », les autres femmes non-voilées seraient de facto des personnes immorales, dépravées, des prostituées ce qui accroît la pression sociale et le harcèlement sexuel voire le viol à leur encontre. Le patriarcat se charge de remettre ces femmes-là sur le « droit chemin » au moyen de pressions visant à les obliger à se voiler.
En France alors que des municipalités sont confrontées au voilement appliqué à la baignade et que la Ministre de l’Education nationale a carrément autorisé les mères voilées à accompagner les sorties scolaires, il est clair que les islamistes sortent pour le moment vainqueurs de la BATAILLE IDEOLOGIQUE ET POLITIQUE que nous devons mener. En attendant d’avoir une communauté de pensée autour des valeurs républicaines, le fait de faire appel à des moyens légaux pour lutter contre l’islamisme est d’une URGENCE absolue afin de ne pas laisser l’extrême droite, les identitaires ou les populistes s’emparer seuls du sujet.
(Wassyla Tamzali, auteure algérienne)
– « Je récuse l’idée qu’il faudrait porter le voile pour être une bonne musulmane. Je récuse l’idée qu’il permettrait d’être plus libre et plus respectée – c’est un piège. Je dénonce l’instrumentalisation de ces femmes par les partis politiques intégristes qui ont bien compris l’impact médiatique d’une « voilée » à la télévision. Ne nous y trompons pas, elles leur servent de caution. Elles ne représentent pas l’islam et les musulmans. Le voile signifie beaucoup de choses, mais ce qu’il signifie le moins, c’est un acte de foi spirituel.
La première des raisons pour lesquelles des jeunes femmes le portent aujourd’hui en France est politique, et c’est la plus dangereuse. Ce voile ostentatoire cache des positions idéologiques réactionnaires : contre l’émancipation des femmes, contre la libération des individus, contre les autres cultures.
La seconde est sans doute identitaire. Mais l’on sait bien que, quand on commence à parler d’identité, on parle toujours de ses pathologies. L’émergence du voile serait comme un pic de cette maladie. L’expression de la difficulté qu’éprouve la jeune génération à s’accepter comme Français avec, dans l’inconscient, le poids des relations passées entre la France et le pays de leurs parents. »
2.2 – Un nouvel étendard de l’islamisme
Les voiles sont avant tout islamistes et non pas « musulmans », ils ne sont pas une prescription religieuse et ne font pas partie des cinq préceptes de l’Islam (la « chahada » ou la déclaration de la foi, la prière, l’aumône, le jeûne, le pèlerinage à la Mecque). Faut-il rappeler que les voiles concernent aussi les autres religions/sectes ?
Le port d’un voile n’est donc jamais explicitement énoncé comme une prescription coranique dans les textes. En outre, lors d’une interview accordée à la chaîne de radio Europe 1, l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou avait comparé le voilement à « une invention du siècle dernier » et affirmé qu’ « il n’y a pas d’habit canonique. Le prophète et les femmes musulmanes s’habillaient comme les païens. L’islam n’a pas apporté un habit nouveau ». Le voilement du corps des femmes et des filles n’est pas une affaire de foi ou de « pudeur » mais un rapport obsessionnel au sexe, à savoir une analyse purement sexuelle voire même bestiale des liens sociaux qui peuvent exister entre les hommes et les femmes – dans le complet rejet du principe de l’égalité et des Droits humains.
En conséquence, les femmes non-voilées en bord de mer, qu’elles soient croyantes, laïques, agnostiques ou athées sont assimilées à des personnes « disponibles » sexuellement parlant pour ces messieurs qui les considèrent comme leur chose. Les femmes ne se couvrant pas les cheveux et le corps sont donc assimilées à des « débauchées » ou des « pécheresses » obligatoirement enthousiastes à l’idée de n’être que le réceptacle de leur pénis (CF l’événement facebook « Toutes en « burkini » / « Jilbab » à la plage ou piscine »). Pour le dire autrement, le voile renforce la CULTURE DU VIOL, qui est elle-même une manifestation de la domination masculine. Le débat sur le « burkini » est également le terrain de jeu des lâches et des idiot-e-s utiles de l’extrémisme qu’il soit politique ou religieux car les institutions sont apparemment incapables de faire vivre les valeurs de la République, dans cette période de crise, et la posture électoraliste des politiques n’arrange rien à l’affaire.
Dans un contexte de proclamation de l’Etat d’urgence suite aux attentats revendiqués par Daesh en novembre 2015, il est navrant de constater l’absence de prise de conscience sur le fait que la menace islamiste est double : il s’agit à la fois d’une menace terroriste portant atteinte à la sécurité nationale mais aussi d’une menace idéologique via la diffusion d’un discours de haine à l’encontre de la République et de ses valeurs. La perpétuelle logique d’ENTRISME des islamistes sur tous les sujets vise à imposer leur vision du monde au reste de la société : c’est une des marques les plus visibles de leur action. Au lieu de nommer le problème, les politiques préfèrent encore une fois s’adonner au relativisme culturel qui engendrera inévitablement toujours plus de communautarisme qui est lui-même le terreau du djihadisme.
Etant donné que ni le « burkini » ni les voiles ne sont prescrits par le Coran, il s’agit là d’une interprétation, rigoriste, radicale, des textes et il est même tout à fait probable que les intégristes des autres religions et sectes s’emparent du « burkini » pour entretenir à leur tour les rapports sociaux de sexe de domination sur les femmes (CF l’article « Mode « musulmane », évangélique ou juive ultra-orthodoxe: comment la mode s’est mise à croire en Dieu en 2015 »).
Dans la panoplie d’étendard de l’extrémisme, le « burkini » fait son entrée en fanfare à grand renfort dans les médias et donne de l’ampleur à une attitude de dissidence identitaire qui consiste à rejeter les valeurs du socle républicain. Cette nouveauté venue d’Australie qu’est le « burkini » risque de devenir une norme anti-femmes si les pouvoirs publics ne prennent pas pleinement en compte la dimension symbolique et anti-républicaine qu’elle incarne en son sein. Le message donné à la société est celui d’un profond mépris pour l’égalité femmes/hommes, pour la laïcité et le « vivre ensemble » préférant ainsi le repli sur soi identitaire et une attitude de défiance vis à vis des lois de la République. En revanche, pour les réactionnaires, ce « burkini » est du pain bénit car il présente l’avantage de fournir un moyen matériel à l’injonction de « pudeur » qui s’adresse comme par hasard exclusivement aux femmes et aux filles : les hommes peuvent être torse nu ou bénéficier du confort d’un vrai maillot de bain prévu à cet effet. Le « burkini » n’est pas un réel maillot de bain, certains médias le présentent comme un « costume de bain couvrant la totalité du torse, une partie des membres et de la tête », ce qui est un euphémisme et occulte très clairement les violences machistes qui sont corrélées à ce vêtement.
L’islamisme ce n’est pas que l’organisation d’attentats kamikazes. En amont il y a tout un travail de diffusion de la propagande salafiste qui passe aussi par cette volonté d’afficher ce qui serait la « croyance » : le vêtement, la vente ou l’accès à des supports véhiculant leur idéologie (livre, cassette, DVD, chaîne satellite, site internet, réseaux sociaux, jouet etc…) ; par le discours politique (CF l’article « Lille : des intégristes qui prêchent la haine de la France invités »), la stratégie d’entrisme dans les institutions par exemple par le biais de l’Union des Organisations Islamiques de France institutionnalisée par Nicolas Sarkozy (CF l’article « UOIF, Frères musulmans, salafisme : le dessous des cartes »), par une présence au sein des Universités avec les conférences de Tariq Ramadan, par des demandes pressantes auprès des autorités locales pour obtenir toujours plus d’entraves à l’application du principe de laïcité (menu hallal, refus d’assister à des cours, horaire spécifique de piscine, voile à l’école, voilement dans les crèches, refus d’être examinée par un médecin ou gynécologue de sexe masculin, prière publique par provocation etc…). Encore une fois, la lâcheté et la clientélisme électoral sont un facteur déterminant l’implantation de l’extrémisme religieux. Le voilement n’est ni une « liberté » ni un « choix » mais une oppression politique et religieuse profondément patriarcale visant exclusivement les femmes (et les filles) qui sert avant tout les intérêts d’un PROJET POLITIQUE (CF la situation de Molenbeek), celui de l’instauration de la charia partout dans le monde, accompagnée de son continuum de violences machistes (polygamie, excision, pédocriminalité, « mariage » forcé, esclavage domestique, viol, l’obligation de virginité jusqu’au mariage, prostitution, attaque à l’acide, LGBTphobie, antisémitisme, haine de l’Occident entre autres). Les moyens utilisés pour forcer cette islamisation sont une présence accrue sur le terrain social via des associations dites « culturelles et/ou musulmanes » qui font du lobbying politique auprès de la population et au frais du contribuable pour couronner le tout (CF l’article « Qui finance les mosquées françaises ? »).
Il faut donc combattre TOUTE LA CHAÎNE de diffusion et de production de terroristes en puissance – et non pas faire de la casse sociale. Le fait de dissocier la lutte contre le terrorisme de la lutte contre l’islamisation des esprits et de préconiser des moyens « pacifistes » pour contrer l’idéologie islamiste est totalement absurde : l’un ne va pas sans l’autre. Au final ce sont les IDEES qui sont les outils les plus dangereux pour la sécurité nationale ou l’ordre public – lorsque le terroriste passe à l’acte il est déjà trop tard et nos concitoyen-ne-s n’ont pas à payer le prix du sang du peu moyens fournis aux services d’éducation, de répression et de renseignements. Les islamistes se servent avec brio des valeurs démocratiques pour obtenir toujours plus de visibilité et présenter leur mise sous surveillance comme une atteinte à leur « liberté ».
Aujourd’hui, le « burkini » vous donne un nouveau signal d’alarme de la bataille idéologique que nous livre l’islamisme sur fond de carte postale estivale. L’heure est grave.
Une femme qui porte un voile ou un « burkini » cherchera à vous culpabiliser ou à vous accuser de « racisme » et d’« entrave à sa liberté » ou de non respect de son « choix » si vous la critiquez. On pourrait comparer cette attitude à celle d’une personne atteinte du syndrome de Stockholm, qui continuera à défendre bec et ongles son agresseur : ici, ces femmes, bien que soumises à une injonction vestimentaire patriarcale qui les contraint et les entrave, se font les ardentes défenseuses du système qui les opprime. Il est de notre devoir de citoyen-ne de les aider à se libérer de cette emprise et non pas de DETOURNER LE REGARD ou de les pousser vers une vie faite de davantage de servitude en les livrant à leurs despotes. Par la suite, l’obligation de porter le « burkini » sera orchestrée en coulisse pour les autres femmes et pour les petites filles par un effet de mimétisme et au moyen d’un conditionnement social bafouant leur LIBERTE DE CONSCIENCE (CF l’affaire de la crèche de « Baby Loup ») puisque ces dernières seront quotidiennement exposées à l’intégrisme religieux.
Il est illusoire de penser que les islamistes seraient susceptibles de « tolérer » autrui sur les plages et que les « non-burkinisées » pourront tranquillement continuer à se dorer au soleil lorsque le burkini sera devenu une banalité : les islamistes veulent une GUERRE CIVILE. Le travail de prosélytisme et de banalisation d’un tel vêtement hautement chargé d’un point de vue idéologique, social, sociétal et politique est un danger pour la population. Le port du voile est une aliénation pour les femmes et l’affichage d’une complicité avec le wahhabisme des monarchies rétrogrades des pays du Golfe voulant créer un empire qui sera islamique, un califat à l’échelle planétaire par la force et à grands renforts de pétrodollars. Cette entreprise doit être éradiquée et appréhendée comme un fascisme.
(Françoise Giroud, ancienne secrétaire d’Etat)
– « Ainsi, commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : c’est lui ? vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. »
– « C’est toujours dans les crises économiques que le fascisme a pris naissance. C’est un phénomène populaire et de petite bourgeoisie, quand les gens sont acculés au désespoir par le chômage, les traites impayées, la monnaie qui fond, le luxe d’un petit nombre qui devient alors provocant, et que les chefs politiques paraissent incapables de maîtriser la situation, ou corrompus, la pâte est prête à lever alors pour l’un de ces socialismes autoritaires où il y a vite de plus en plus d’autorité et de moins en moins de socialisme. »
2.3 – Quelques rares et/ou discrètes réactions politiques
Dénoncer le voilement et lutter contre lui est évidemment une lutte féministe mais aussi sociétale et politique. Or, le gouvernement a récemment répondu favorablement à un certain nombre de revendications clairement néolibérales et masculinistes (donc anti-femmes) : suppression du Ministère des Droits des femmes, abandon des ABC de l’égalité, rejet de la PMA, garde alternée et médiation familiale y compris en cas violences conjugales, suppression des peines plancher, délais de prescription des incestes et viols dans la « réforme » de la Justice, non reconnaissance du féminicide dans le droit pénal, budget dérisoire pour les droits des femmes, paiement des pensions alimentaires par le contribuable, loi travail, réduction des indemnités chômage, sabordage du statut d’intermittent du spectacle et des discussion sont en cours sur TAFTA etc… .
Pourtant, aussi surprenant que cela puisse être le président François Hollande ose malgré tout se dire « féministe ! et… toujours socialiste ». Le Président François Hollande aurait peut-être le secret espoir de conquérir un électorat féminin compte tenu du fait qu’il détient le record de la plus faible cote de popularité de toute la Vème République. N’ayons pas peur des mots, ce quinquennat « antidémocratique » (et indéniablement antiféministe) sera marqué à tout jamais par le recours au 49.3 à trois reprises et par l’incapacité à écouter les revendications du peuple provoquant un climat quasi-insurrectionnel accentué par la menace islamiste qui est devenue plus visible que jamais pour nos concitoyen-ne-s. Le gouvernement a en effet été très discret sur la question du « burkini » laissant les municipalités livrées à elles-mêmes et a finalement attendu la fin de la période estivale pour s’exprimer sans grande conviction et sans propositions.
La vigilance citoyenne n’est donc apparue qu’à l’échelon local avec la prise de décisions administratives par des maires : des arrêtés municipaux relatifs à l’interdiction du « burkini » dans leurs communes respectives. Ainsi, le maire de Cannes a affirmé à juste titre que cette tenue demeure le « symbole de l’extrémisme islamique » et a exprimé sa volonté d’« assurer la sécurité dans sa ville dans un contexte d’Etat d’urgence » ce qui est tout à fait logique. En Haute Corse, suite à une rixe, liée à la présence de femmes voilées sur la plage et à la tentative de la famille de ces dernières de privatiser le rivage, le maire de Sisco a également opté pour l’interdiction de cette tenue de bain islamique aux abords des plages en expliquant que « ce n’est pas contre la religion musulmane mais pour éviter que l’intégrisme ne se propage » et que « les musulman-e-s sont les premièr-e-s victimes de ces provocations extrémistes ». Par la suite, le maire de Villeneuve-Loubet a déclaré qu’il voudrait « qu’on cesse de vouloir se singulariser pour se mettre dans une sorte d’apartheid d’abord vestimentaire et en dehors de la communauté de la République ».
La présidente de l’Observatoire de la Laïcité du Val d’Oise et Secrétaire nationale en charge des libertés individuelles et des « droits nouveaux » (PRG), Laurence Marchand-Taillade, a comme à l’accoutumée alerté les pouvoirs publics sur les dangers de l’islamisme et a exprimé son point de vue sur Twitter concernant le « burkini » – rappelant cette évidence : « le burkini est un symbole d’oppression des femmes. Il est donc incompatible avec nos principes républicains d’égalité hommes-femmes. (…) En signifiant à celle qui ne le porte pas qu’elle est une femme de petite vertu, impudique, et la désigne, si l’on écoute certains prédicateurs, comme une proie pour les hommes. C’est intolérable pour toute femme qui comprend la menace qui guette des droits si durement acquis par nos mères. Un bref retour en arrière dans l’histoire du féminisme devient un révélateur de ce danger ».
Etant donné que l’affaire du « burkini » a défrayé la chronique, le gouvernement s’est retrouvé obligé de rompre son silence et a tout d’abord choisi d’envoyer en première ligne la Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, qui a su expliciter ce qu’est le « burkini ». Pour Laurence Rossignol, le « Burkini a un sens, ce sens est de dissimuler, cacher le corps des femmes pour cacher les femmes et il y a quelque chose de profondément archaïque ».
Le Premier ministre Manuel Valls a ensuite fait une déclaration brève (et tardive) où il exprimait son « soutien » aux maires ayant pris des arrêtés municipaux : « je soutiens donc ceux qui ont pris des arrêtés, s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre ensemble, sans arrière-pensée politique » (…) « je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d’éviter des troubles à l’ordre public ». Manuel Valls a par ailleurs dû reprendre Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale (pro-voile) en affirmant que « Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public »). Les propos de Manuel Valls sont, une fois n’est pas coutume, adaptés à la situation.
En revanche, l’analyse de Manuel Valls en matière de lutte contre le terrorisme est erronée et tout aussi déconcertante qu’inquiétante : il se refuse à désigner l’Arabie Saoudite et le Qatar comme acteurs majeurs du wahhabisme à l’échelle mondiale en raison du fait qu’ils en sont les principaux bailleurs de fonds de la France – « le pouvoir en Arabie saoudite comme au Qatar lutte contre Daesh, c’est incontestable, et je n’ai pas de raison aujourd’hui de douter de l’engagement de ces deux gouvernements » a-t-il déclaré – (CF l’article « Les réseaux islamistes financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, selon un ancien de la DST »).
Or, lorsque les valeurs de la République et/ou que la sécurité de nos concitoyen-ne-s est en jeu il est essentiel de rompre avec le fameux « politiquement correct » qui profite aux islamistes et qui leur laisse le champ libre : comme le dit si bien la journaliste Brigitte Gabriel, « la majorité pacifique n’a aucune espèce d’importance ». La politique de l’autruche à l’heure où la France est frappée par une vague de terrorisme sans précédent, est une mise en danger du peuple. Et ce d’autant plus que les intégristes sont réellement efficaces pour saboter les droits des femmes et pour trouver les FAILLES ou les vides juridiques permettant d’imposer toujours plus d’accommodements religieux dans l’espace public A quand un vrai sursaut républicain ?
(Letty Cottin Pogrebin, journaliste et auteure américaine)
– « Quand les hommes sont opprimés, c’est une tragédie. Quand les femmes sont opprimées, c’est la tradition. »
2.4 – Le « Djihad juridique »
Tout d’abord, il est important de rappeler que la démarche de la mouvance islamiste contient deux volets ; l’un utilise la violence, l’autre s’emploie au lobbying – ces deux méthodes fonctionnent soit en étroite collaboration soit de façon indépendante, mais au final elles se renforcent et s’auto-alimentent mutuellement dans leur volonté de mener à bien leur projet politique qui est d’instaurer la charia partout dans le monde. Ainsi, pendant que l’aile violente perpétre des attentats au siège de Charlie Hebdo et à l’Hyper cacher pour museler la liberté d’expression et exprimer son antisémitisme – l’aile « licite » continue à manœuvrer pour l’islamisme soit en sous-marin soit au vu et au su de tous et toutes en attaquant la démocratie de l’intérieur. Cela se manifeste par la multiplication de poursuites judiciaires afin de rétablir le délit de blasphème et de pousser les lanceur-se-s d’alerte à l’auto-censure ou au silence sur tout ce qui concerne les dangers de l’islamisme.
Le lien avec les ravages du système néolibéral est facile à établir, puisque le désengagement de l’Etat implique une gouvernance de type « laissez-faire » afin de procéder à des économies d’échelle d’un point de vue budgétaire et c’est à ce moment précis que les bailleurs de fonds du wahhabisme entrent en scène avec leur importante capacité financière pour soutenir une multitude d’activités. Par conséquent, l’Etat donne une image d’impuissance et se montre même incapable d’appliquer ses propres lois du fait d’un manque de volontarisme politique et du peu de moyens alloués pour le fonctionnement de ses institutions, ce qui revient à déléguer aux associations ou aux individu-e-s lambda un rôle de SERVICE PUBLIC concernant la préservation des acquis démocratiques. Les poursuites judiciaires lancées par les islamistes sont des mise en garde, des MENACES proférées au grand public afin qu’une mobilisation n’ait pas lieu et que règne l’omerta. Les tribunaux sont utilisés à des fins propagandistes et politiques, les islamistes armés de leurs moyens financiers manipulent habilement le système judiciaire pour obtenir toujours plus d’accommodements religieux (y compris dans les pays déjà multiculturalistes en se disant victime de discrimination) que ce soit à la plage avec ce « burkini » ou dans la culture et les arts avec le retrait d’une exposition à Clichy-La-Garenne qui n’était de leur goût par exemple. Le but est de diffuser au maximum leur idéologie politique et de changer durablement notre système de valeurs, chose à laquelle les lobbyistes de la charia s’attèlent depuis un peu plus d’une trentaine d’années.
Le Djihad juridique pourrait s’appeler « poursuite-bâillon » qui sont des « actions judiciaires intentées par des compagnies ou des institutions contre des individus ou des groupes de pression, en vue de les neutraliser ou de les censurer quand ils dénoncent publiquement leurs activités » (SLAPP). Les motifs invoqués sont le plus souvent ceux de la diffamation, du racisme, de la discrimination par le biais d’allégations mensongères et tendancieuses mais toujours de manière PREDATRICE en attaquant toute personne osant prendre publiquement la parole. Dans cette « guerilla » judiciaire, il n’est donc pas nécessaire que ces accusations abusives aient un quelconque fondement puisque le but premier est d’intimider, de terroriser, de pousser à payer des honoraires d’avocat-e et surtout de réduire au SILENCE des citoyen-ne-s qui voudraient faire usage de leur liberté de parole sur l’islamisme. C’est en les harcelant financièrement, moralement et nerveusement que les islamistes tentent de les faire taire ou de les obliger à utiliser le même vocabulaire qu’eux.
Les objectifs sont d’aller vers plus d’auto-censure et de « judiciariser » le débat public afin de museler les personnes qui défendent la laïcité ou l’égalité femmes/hommes et d’affaiblir ainsi l’exercice de la démocratie : il s’agit là d’une véritable dictature orwellienne du langage qui inclut des procédés dignes de l’inquisition.
L’instrumentalisation des tribunaux consiste donc à brandir la menace d’un procès pour limiter la liberté d’expression afin d’empêcher toute critique de l’intégrisme, des versets violents du Coran et d’avoir justement une sorte de passe-droit par rapport aux autres religions en ayant paradoxalement recours à la Justice. Au Québec, une loi a même été votée pour lutter contre le recours abusif aux « poursuites-bâillon » (« projet de loi 99 visant à restreindre les poursuites-bâillons […] loi modifiant le Code de procédure civile pour prévenir l’utilisation abusive des tribunaux et favoriser le respect de la liberté d’expression et la participation des citoyen-ne-s au débat public »).
Pour ce qui concerne l’annulation de la « Journée « burkini » » de Marseille, à l’origine de la polémique, là encore, il était question de saisir les tribunaux. L’Association Smile 13 a décidé d’être assistée par « par les juristes et avocats du CCIF » et présente également la manifestation dite religieuse comme un « droit ». Les organisatrices n’hésitent pas à faire valoir un argument d’ordre purement économique ou néolibéral alors que tel n’est pas le débat, et préfère évoquer la possibilité de trouver un « arrangement contractuel avec les propriétaires » au moyen d’une « privatisation des lieux ». Ainsi, même si la France est un pays laïc, les islamistes trouveront le moyens d’ouvrir des brèches dans lesquelles ils s’engouffreront volontiers et de manière offensive.
Donc, la stratégie victimaire consiste à se présenter systématiquement comme l’objet de racisme en érigeant la religion au rang d’« ethnie », de « droit » ou de « liberté » alors que la spiritualité est une affaire privée entre l’individu-e et le Dieu que il/elle dit vénérer. L’argument du « moi je… » consiste à utiliser l’individualisme comme une référence qui semble faire écho, et à priver autrui de tout esprit critique ou de réflexion sur ce qu’est le « vivre ensemble ». Mais, les femmes voilées téléguidées par le système patriarcal n’hésitent pas à mettre de côté l’allusion aux « droits individuels » lorsqu’il s’agit de formuler une accusation de racisme avec l’usage du nouveau terme d’« islamophobie » et à parler au nom des musulman-e-s dont elles seraient subitement les dévouées ambassadrices. Elles passent donc du « moi je… » à un « nous les musulman-e-s… » et laissent leur citoyenneté au vestiaire avec cette posture identitaire et de défiance vis à vis de la République.
La manipulation consiste à faire l’amalgame entre les partisans de l’extrême droite et les militant-e-s de droits humains en les mettant dans le même panier afin de mettre fin à tout débat contradictoire – être pour l’égalité femmes/hommes n’est pas incompatible avec la condamnation de réels actes « antimusulman-e-s » visant des personnes physiques dans la rue par exemple. Une autre tactique consiste à détourner les concepts féministes : aussi absurde que cela puisse paraître il y a des femmes voilées (donc aliénées) qui énoncent que « disposer de son corps » signifierait le cacher sous un bout de tissu ou de l’effacer de l’espace public.
Au sujet de la bataille judiciaire autour du voilement islamique par « burkini » interposé, le Collectif Contre l’ « Islamophobie » en France (CCIF) préfère donc le recours systématique aux procédures judiciaires au débat public et refuse à des maires élus par le peuple le droit de rédiger des arrêtés municipaux qui concernent la gestion et la sécurité de leur propre ville (CF l’article « Le CCIF veut attaquer tous les arrêtés municipaux interdisant le « burkini » »). Il ne s’agit pas d’une attitude d’apaisement mais d’une volonté de créer une situation d’affrontement de blocs. Le CCIF s’estimerait donc plus compétent que les maires eux-mêmes en matière de gestion des troubles à l’ordre public et s’octroierait un droit d’ingérence dans les décisions qu’un Conseil municipal pourrait prendre sous prétexte qu’il serait le défenseur des « musulman-e-s ». La République laïque constate le recyclage du perpétuel argument de la stigmatisation et le CCIF confisque ainsi la parole des musulman-e-s laïcs, par exemple, qui s’opposent à ce fameux gadget islamiste et ostentatoire qu’est le « burkini ». L’offensive judiciaire du CCIF montre bien que cette tenue islamique n’a rien d’anodin et qu’il vaut la peine de s’y attarder ou de se pencher sur la question (« nous irons devant les juridictions locales dans toutes les villes où des arrêtés ont été pris » a déclaré Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF). En outre, le CCIF ne gêne pas pour montrer publiquement son soutien inconditionnel au wahhabisme… .Cela semble même le galvaniser dans cette « bataille juridique » qu’il dit vouloir mener sur le « long terme ». Dans un tel contexte, l’Etat devrait affirmer haut et fort son autorité pour ce qui concerne la protection de sa population sachant que nous sommes dans un contexte d’Etat d’urgence suite aux attentats islamistes de janvier et novembre 2015 et que le cadre juridique devrait le permettre.
Le tribunal administratif de Nice a fort heureusement conforté l’arrêté municipal de Cannes qui fut le premier à avoir interdit le « burkini ». L’ordonnance du jugement indique que « dans le contexte d’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois, le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité ». Le CCIF a fait appel et l’énergie déployée montre encore une fois la taille de l’enjeu idéologique et politique derrière le « burkini ». En outre, la Fédération des musulmans du Sud a fait son entrée en scène et est venue en renfort du CCIF puisque cette association a annoncé vouloir porter l’affaire de l’interdiction du « burkini » devant le Conseil d’Etat. Cette association estime que « cet arrêté ne sert que de poudre aux yeux pour masquer l’incapacité de nos élus à prendre des mesures concrètes et efficaces en matière de lutte contre le terrorisme ». Le CCIF ne s’est également pas privé d’un recours devant le Conseil d’Etat et ose une position de surplomb par une mise en garde à destination des autorités en jouant sur la peur ; par la voix de Marwan Muhammad qui fait de la récupération politique sur la rixe de Sisco (« la situation s’envenime. Des communautés sont montées les unes contre les autres. ») – ce qui est également une technique utilisée par l’extrême droite et les identitaires de tous bords afin de faire pencher la balance de leur côté et ainsi profiter de l’impact émotionnel et médiatique occasionné par cet événement.
Le Tribunal administratif de Nice a également validé l’arrêté municipal de Villeneuve-Loubet sur l’interdiction du « burkini » reconnu « conforme au droit », estimant qu’il n’y avait pas lieu d’y voir « une atteinte à la liberté d’aller et venir », cette tenue de bain pouvant être « perçue comme une revendication identitaire ». La prise en compte du contexte d’Etat d’urgence et du fait qu’un acte terroriste a été perpétré dans une ville limitrophe sans oublier que le fait que la « religion chrétienne » était la dernière cible des islamistes ont permis que cette sage décision puisse être prononcée (CF l’attentat de Nice du 14 juillet, l’article sur le prêtre égorgé à Saint-Etienne-du-Rouvray). L’ordonnance du jugement rappelle également des évidences, à savoir que « les plages ne constituent pas un lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire ses convictions religieuses » et que « dans un État laïc, elles n’ont pas vocation à être érigées en lieux de culte ». Le Tribunal administratif a donc validé l’arrêté sur l’interdiction du « burkini » qualifié de décision « nécessaire, adaptée et proportionnée » et refusé de l’assimiler à une mesure discriminatoire (« elle s’applique en effet aussi bien aux homme qu’aux femmes, sans stigmatiser aucune religion » commente le ledauphine.com).
Etant donné que la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) demeure indubitablement pro-voile et que celle-ci n’aucune difficulté à exprimer son soutien à Tariq Ramadan, elle a emboîté le pas au CCIF et demandé au Conseil d’Etat l’invalidation des arrêtés municipaux anti-burkini.. ce positionnent « pro-burkini » est cohérent de leur part. Le CCIF stipule quant à lui dans sa présentation qu’il « n’appartient à aucun courant politique, religieux ou idéologique » ; mais qu’on se rassure, ils ont des liens étroits avec ce cher Tariq Ramadan (CF l’ article « La montée en puissance du controversé Collectif contre l’ « islamophobie » (CCIF) » et la « prise de position de la LDH sur le voile intégral »). Le journaliste politique, Hervé Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart et ancien Directeur de la rédaction du journal Le Monde proche de Tariq Ramadan, est à son tour entré dans la danse pour soutenir le « burkini » qui serait selon lui un « vêtement comme les autres ». Or, le « burkini » est SEXISTE, puisqu’il ne vise que les femmes (et les filles) qui doivent suer au soleil au contact de tout ce tissu pendant que ces messieurs sont torse nu et apprécient pleinement les joies de la plage ou de l’air marin. En outre, un entrepreneur dans le domaine de l’immobilier, Rachid Nekkaz, qui avait déposé sa candidature aux élections présidentielles de 2007, a fait savoir qu’il s’acquitterait des amandes des trois jeunes femmes verbalisées à Cannes pour non respect de l’interdiction du « burkini ».
Le 26 août 2016, le Conseil d’Etat a cassé la décision du Tribunal Administratif de Nice et invalidait les arrêtés « anti-burkini » : une formidable brèche pour l’expansion du salafisme en France. Le Premier Ministre Manuel Valls continue de s’opposer au « burkini » et demande l’ouverture d’un débat public sur sa page facebook (« dénoncer le burkini, ce n’est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n’y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C’est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. » et « assumons le débat sur le « burkini »»). Le Tribunal administratif de Nice fait désormais marche arrière et invalide l’arrêté municipal de la ville de Cannes, s’alignant dangereusement sur l’ordonnance du Conseil d’Etat. L’avocat du CCIF, Me Sefen Guez Guez, « espère que les autres communes vont retirer leur arrêté » (CF l’article « Les juges niçois invalident l’arrêté anti-burkini »).

Cette jurisprudence qui trahit la notion d’égalité femmes/hommes refuse aussi d’affronter la menace islamiste qu’il nous faut éradiquer ; ce coup de théâtre peut être également perçu un encouragement pour les Islamistes et comme une provocation supplémentaire pour l’extrême droite ou les identitaires qui instrumentalisent la « culture » par haine. Le tout risque fort de conduire à des actes de violence (CF l’article « « Insécurité culturelle » et différentialisme de gauche » et l’événement « Journée Soleil, Hijab, Fraternité & Thé sur la plage cannoise »).
Le feuilleton judiciaire continue… .
(Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe, ratifiée par la France le 4 juillet 2014)
– « Les Parties veillent à ce que la culture, la coutume, la religion, la tradition ou le prétendu « honneur »ne soient pas considérés comme justifiant des actes de violence couverts par le champ d’application de la présente Convention. »
– « Reconnaissant que la réalisation de jure et de facto de l’égalité entre les femmes et les hommes est un élément clé dans la prévention de la violence à l’égard des femmes »
– « Les Parties condamnent TOUTES les formes de discrimination à l’égard des femmes et prennent, sans retard, les mesures législatives et autres nécessaires pour la prévenir (…) en inscrivant dans leurs constitutions nationales ou toute autre disposition législative appropriée, le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, et en assurant l’application effective dudit principe (…). »
– « Reconnaissant avec une profonde préoccupation que les femmes et les filles sont souvent exposées à des formes graves de violence telles que la violence domestique, le harcèlement sexuel, le viol, le mariage forcé, les crimes commis au nom du prétendu « honneur » et les mutilations génitales, lesquelles constituent une violation grave des droits humains des femmes et des filles et un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes »
– « Les Parties entreprennent (…) les actions nécessaires pour inclure dans les programmes d’étude officiels et à tous les niveaux d’enseignement du matériel d’enseignement sur des sujets tels que l’égalité entre les femmes et les hommes, les rôles non stéréotypés des genres, le respect mutuel, la résolution non violente des conflits dans les relations interpersonnelles, la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre, et le droit à l’intégrité personnelle, adapté au stade de développement des apprenants. »
2.5 – Le nouveau concept de l’« islamophobie » : la botte secrète des islamistes
L’apparition du nouveau terme « islamophobie » lors des débats sur l’Islam, l’Islamisme ou la laïcité est une parfaite illustration de la bataille idéologique et sémantique qui se joue sous nos yeux. En l’occurrence, l’ « islamophobie » est une invention récente de l’efficace propagande victimaire pour mieux bâillonner la liberté d’expression.
Il y a de fortes chances que personne parmi le commun des mortels soit en mesure de fournir une définition claire ou objective de ce mot – Qu’est-ce que cette « islamophobie » ? de qui parlons-nous ? des sunnites ? des chiites ? des wahhabites ? des quiétistes ? des idéologues ? des imams salafistes ? des combattants de Daesh ? des musulman-e-s laïcs ? de quel rite ? dans quel pays ? qu’en pense telle ou telle personne automatiquement assimilée à une « musulmane » dans le débat public (même si elle est athée ou agnostique) alors que cela relève de la sphère privée ? que font-ils des kabyles qui sont pluriels, laics et qui subissent l’arabisation ? pourquoi mettent-ils sous silence le calvaire des personnes dites « d’origine subsaharienne » ? et… le « racisme inversé » des identitaires du PIR par exemple cela intéresse-t-il quelqu’un-e ?
Il ne s’agit PAS du tout de dire que le racisme à l’encontre de personnes désignées comme « arabes » n’existe pas, au contraire, ou encore contre toutes personnes qui auraient un patronyme à consonance étrangère entre autres. Dans une démocratie, l’opinion publique a tout à fait le droit de condamner des pratiques sectaires ou obscurantistes ainsi que des textes d’une violence inouïe, toutes confessions confondues, il ici question d’accepter qu’autrui puisse faire usage de sa liberté d’expression et débattre sur qu’est le « vivre ensemble » ou la préservation des valeurs du socle républicain (dont l’égalité femmes/hommes). Mais n’en déplaise aux islamistes il est tout aussi important de ne pas passer sous silence le fait que ces dernier-ère-s peuvent (également) être racistes, antisémites, sexistes et/ou LGBTphobes par exemple. Au delà du fait que des acteurs tels que les identitaires de la défense de la culture des « blancs » (comme Laurent Bouvet, Eric Zemmour, Nadine Morano ou Céline Pina dans un autre style), l’extrême droite et l’islamisme s’auto-alimentent et s’instrumentalisent mutuellement – les « islamo-gauchistes » contribuent d’une manière ou d’une autre à l’expansion du wahhabisme en France comme par exemple avec la promotion d’un meeting de Tariq Ramadan (Mouvement « Ensemble » de Clémentine Autain) ; le rapprochement avec les identitaires du Parti des Indigènes (Parti Socialiste, EE-LV, NPA, Ensemble ! et… le Front de gauche – CF les photos) ou encore avec le soutien au voilement des femmes dans les médias.
Le Parti des Indigènes (PIR) encourage le particularisme ou la singularité par rapport aux valeurs du socle républicain ; à noter que l’antisémitisme décomplexé de ses partisan-e-s n’est un secret pour personne – tout ceci va dans le sens du piège tendu par Daesh à savoir celui du « choc des civilisations » pour provoquer une guerre civile – et ainsi mieux imposer leur standard identitaire pour in fine instaurer la charia. Les identitaires, qui préfèrent étrangement se présenter comme des « racisé-e-s », pour mieux rejeter leur citoyenneté et afin de se différencier en fonction du critère de la pigmentation de la peau, ont été jusqu’à organiser un « camp d’été décolonial » : « interdit aux blancs » ce qui est clairement anti-républicain et raciste. L’initiative de ce « camp d’été décolonial » met en évidence la dangerosité de l’application du concept de l’intersectionnalité, qui divise les citoyen-ne-s et répand la haine au lieu de s’atteler à trouver ensemble des solutions pour lutter contre les violences imbriquées subies par telle ou telle personne qui nous concerne toutes et tous – (CF l’article « Camp d’été décolonial : Rosa Parks doit se retourner dans sa tombe » et le texte « Ignorer et défendre la domination masculine : le piège de l’intersectionnalité »). L’antisémitisme nauséabond des identitaires vire parfois au grotesque avec un certain Dieudonné en Iran offrant une « quenelle d’or » à Ahmadinejad (ancien président iranien).
En France, la complicité et la duplicité des politiques ne fait nul doute non plus alors qu’à l’étranger la résistance contre l’islamisme s’organise au sein des sociétés civiles et militairement avec les combattantes kurdes qui se battent courageusement contre l’Etat Islamique pour défendre NOTRE liberté. Face à la lâcheté de l’appareil politique français, le parcours de la commandante kurde Nassrin Abdallah, mérite d’être connu et force le respect.
Le wahhabisme a toujours fait de l’entrisme par le biais d’œuvres caritatives ou par une présence accrue dans des activités de services publiques où les Etats des pays dit « en voie de développement » étaient défaillants ; avec la création de dispensaires, d’hôpitaux ou la distribution de nourriture entre autres faisant au passage leur travail de recrutement pour la cause salafiste en guise de cadeau empoisonné. Les islamistes ont la perversion d’utiliser l’anti-racisme pour redorer leur blason et faire avancer l’islamisation, la même stratégie victimaire utilisée par les masculinistes qui déclarent subir des inégalités alors qu’ils évoluent dans une société où les institutions sont profondément patriarcales.
Le concept flou et fourre-tout de l’« islamophobie » est évidemment une façon de pousser à l’autocensure et de créer habilement une nouvelle forme de « délit de blasphème » dans l’inconscient collectif pour interdire toute critique contre les versets violents du Coran ou contre toutes les pratiques sectaires. Dans cette bataille idéologique, l’enfumage des islamistes consiste à déclarer tout avis contraire comme des discriminations pour culpabiliser et occulter le réel danger que l’extrémisme religieux représente pour la collectivité (chose que la lâcheté des politiques favorise amplement). En fait, les artisans de l’islamisme avancent par la diffusion de leurs idées qui fabriquent des terroristes abrutis suicidaires, « super-héros de la guerre sainte » contre les « mécréants » du XXIème siècle : à ce stade, il est déjà trop tard d’un point de vue sécuritaire. L’islamisme est une idéologie sanguinaire qui passe par l’endoctrinement et par l’exacerbation d’une vision identitaire de la société et des rapports sociaux.
Le Coran au travers des hadîths stipule que le monde est divisé en deux demeures à savoir « Dar al-Islam » (maison de l’Islam) et « Dar al-Harb » (maison de la guerre), ces préceptes annoncent donc qu’il est nécessaire de faire le « Djihad » (guerre sainte) contre TOUTES les personnes non-musulmanes ce qui montre le degré de tolérance des partisan-e-s de la charia. Donc, tout non-musulman-e appartient à la « maison de la guerre » et doit se convertir. Cette vision manichéenne et extrêmement violente va de paire avec la pédocriminalité (« mariage » forcé dès 9 ans), l’antisémitisme ou la haine des personnes homosexuel-le-s, bi-e-s (ou transexuel-le-s) et avec un besoin viscéral de contrôler le corps et la sexualité des femmes entre autres. Le Coran aborde surtout l’homosexualité masculine et ignore complètement le lesbianisme ou la bisexualité.
Voici quelques extraits du Coran :
– Sur la pédocriminalité
- (Hadîth 114) « J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa, neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi. » [Aicha, épouse du prophète]
- (Sourate 65, Verset 4) « La période d’attente pour celles de vos femmes qui ont atteint l’âge de la ménopause sera de trois mois, pour plus de sûreté. Il en est de même pour celles qui n’ont pas encore atteint l’âge de la puberté. »
– Sur l’antisémitisme
- (Sourate 2, Verset 61) « ceux qui ont encouru ta colère » [… ] « Ils furent frappés d’humiliation et d’indigence. Ils ont encouru la colère d’Allah pour n’avoir pas voulu croire à ses signes et pour avoir tué injustement ses prophètes. Telles furent les suites de leur transgression et de leur désobéissance.
- (Sourate 5, Verset 82) « Tu trouveras certainement que les juifs et les idolâtres sont les ennemis les plus acharnés des croyants. »
– Sur l’homosexualité [masculine]
- (Sourate 5, Versets 80-81) « Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier. »
- (Sourate 26, Versets 160-168) « Accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n’êtes que des gens transgresseurs » […] « Si tu ne cesses pas, Loth, tu seras certainement du nombre des expulsés » [… ] « Je déteste vraiment ce que vous faites »
– Sur les femmes
- (Sourate 4, Verset 34) « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes [à leurs maris], et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand »
- (Sourate 4, Verset 3) « Epousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux , trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes. »
- (Vol -1:28.301; 2:161; 7:124) « J’ai vu l’enfer peuplé surtout de femmes. »
Donc, le fait de condamner un rapport étroit au texte sans aucune analyse théologique au préalable ou de s’offusquer de la violence des versets du Coran serait vouloir s’adonner à la stigmatisation. Ce raisonnement est assez simpliste en plus de manquer cruellement d’humanisme et pendant ce temps-là l’extrême droite et les identitaires se frottent les mains, car cette supercherie du concept d’ « islamophobie » les aide à manipuler l’opinion publique.
En revanche, le voilement n’est pas une prescription coranique mais un instrument patriarcal utilisé à loisir par les prédicateurs islamistes. L’imam salafiste de Brest justifie froidement le viol (collectif) des femmes non-voilées car « le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Et si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les gens, que les frères (musulmans), que les personnes qui font partie même des hommes, que ça soit des musulmans ou des non musulmans, abusent de cette femme-là ». Il se trouve justement que le « burkini » est un HIJAB pour la baignade, ce qui veut dire que toutes les femmes non-voilées à la piscine, à la plage ou à la mer s’exposent au harcèlement sexuel, à une pression sociale et à des agressions sexuelles voire des viols sur leurs lieux de vacances ou à lors d’une séance de natation. Si un « musulman » viole une fille ou une femme non-voilée, il fera toujours partie de la « maison de l’Islam » dans cette lecture islamiste des rapports sociaux de sexe qui légitime et encourage les violences de genre avec l’injonction vestimentaire du voilement. Le « burkini » est donc une partie intégrante de la bataille idéologique et politique que les islamistes mènent contre l’Occident en profitant des imperfections du système démocratique et en encourageant une vision identitaire de la dite « pratique religieuse » dont ils veulent s’emparer, ce hold-up salafiste est une attitude offensive qui démontre que leur prosélytisme religieux à des fins politiques : ce sont des missionnaires à la conquête de la planète.
La « maison de la guerre » correspond à tous les pays où la charia n’est pas implantée ou rigoureusement appliquée : d’où l’enjeu d’obtenir toujours plus d’accommodements religieux pour infiltrer les sociétés de l’intérieur – au moyen de leur stratégie efficace d’entrisme – qui remporte des succès comme par exemple celui de l’établissement de tribunaux islamiques appliquant la charia en Angleterre. En effet, pour instaurer la charia, il est plus aisé de faire valoir la religion comme un « droit individuel » dans les pays multiculturalistes ou non sécularisés et l’Angleterre est le parfait exemple à ne PAS suivre, les signaux d’alarmes de cette islamisation galopante sont nombreux et font parfois les gros titres de la presse concernant l’accroissement de excision, l’augmentation des féminicides (dits « crimes d’honneur »), le « noyautage d’écoles publiques » par des salafistes etc… .
La stratégie d’entrisme de l’islamisme fonctionne également au Québec avec le débat sur la notion de « discours haineux » de la loi 59 qui propose d’inquiétantes dispositions anti-démocratiques et arbitraires facilement exploitables par les salafistes d’un point de vue juridique et qui vont inévitablement restreindre la liberté d’expression. Une humoriste québécoise engagée dans le combat pour la laïcité, Nabila Ben Youssef, ne s’est pas privée d’ironiser sur les dangers de ce nouveau concept qu’est l’« islamophobie » dans une vidéo amateur et son sketch sur le voilement vaut le détour tout comme son dernier spectacle intitulé « Islamophobe malgré moi ». Mais, dans tout ce marasme, la société civile résiste contre l’obscurantisme et la complaisance des politiques : la « Journée mondiale des femmes sans voiles » du 10 juillet est une initiative québécoise relayée en France par le Collectif d’Aubervilliers des « Femmes sans voiles », l’action de l’Association « Vigilance Laïque » ou l’Association « Afrique Du Nord Pour La Laïcité Au Québec ». Ce sont des exemples parmi tant d’autres d’initiatives citoyennes et de résistance contre l’islamisation galopante qui touche le monde entier.
Par ailleurs, puisqu’il est question de « racisme », les versets du Coran abordent le statut de « kafir » (« kouffar » au pluriel) qui au delà d’être une grande insulte, fait avant tout référence aux mécréant-e-s ou infidèles. Les allusions au terme « kouffar » dans le Coran sont nombreuses et désignent les personnes qui ne reconnaissent pas le message du prophète Mahomet. En résumé, les « kouffar » sont les croyant-e-s des autres religions (chrétien-ne-s, juif-ve-s, orthodoxes, prostestant-e-s par exemple), les polythéistes, les athées, les agnostiques, toute autre personne qui ne fait pas allégeance à l’Islam ou qui adhère à telle ou telle secte. Le mot « kouffar » stigmatise les non-musulman-e-s et le Coran propose de les combattre jusqu’à la mort ou leur conversion à l’Islam. Les djihadistes de Daesh prônent régulièrement la « guerre sainte » contre les « mécréants » qu’il est nécessaire de TUER. Le Coran stipule aussi qu’il ne faut pas lier d’amitié avec un infidèle et refuser d’être enterré près d’un « kafir » pour ne pas subir de châtiment divin jusque dans sa tombe, ce qui n’est pas un comportement spécialement tolérant ou pacifiste. En outre, le mot « kafir » apparaît régulièrement dans les manuels scolaires d’écoles dans les pays où l’Islam est enseigné dès le plus jeune âge, ceci forge une attitude de mépris et de condescendance à l’égard des dits « mécréants ».
Le terme « Islam » signifie « soumission » à ce qu’ils/elles nomment le « créateur » ou Dieu : il est donc question d’accepter de manière inconditionnelle le contenu des versets du Coran ainsi que les dogmes qui en découlent. L’usage de l’esprit critique et de la liberté de parole sont donc à proscrire puisqu’il est impérativement demandé de suivre la « sunna » à savoir le « cheminement » ou la « loi immuable » dictée par le messager. En Islam, il n’y a PAS de clergé, c’est pour cela qu’il est toujours cocasse de constater leur incapacité à se mettre d’accord pour la fixation d’une date de début du ramadan ; chacun y va de sa petite explication scientifique ou non sur les horaires du lever et du coucher du soleil. En effet, le fait que le CCIF pense représenter les intérêts « musulman-e-s » dans leur procédures judiciaires est un projet plus qu’ambitieux compte tenu des différents schismes, sectes et divers conflits politiques qui divisent les croyant-e-s, dont certains sont racistes entre eux et veulent avoir leur propre mosquée financée par tel ou tel pays.
De plus, le pays ayant le plus d’habitant-e-s de confession musulmane au m² et au monde se trouve en Asie, à savoir en Indonésie qui s’inquiète également de cette montée de l’islamisme à l’échelle planétaire. En fait, il est important de comprendre qu’il s’agit de monter les citoyen-ne-s les un-e-s contre les autres. De plus, « LA » communauté musulmane n’existe PAS, les médias en parlent comme si ces individu-e-s étaient le reflet d’un bloc monolithique. Les combinaisons du racisme se déclinent à l’infini entre les musulman-e-s eux/elles-mêmes, alors que « la France est la championne du monde des mariages mixtes » comme disait l’auteur Gaston Kelman qui nous alerte sur l’urgence d’établir un pacte républicain et sur les dangers de l’intrumentalisation de l’anti-racisme (CF la vidéo « un livre pour déconstruire l’idée d’une France raciste »).
(Zineb El Rhazoui, journaliste à Charlie Hebdo)
– « Il y a un état d’urgence idéologique. » (…) Cette idéologie produit le terrorisme. »
– « Nous n’avons pas à faire d’exception juridique pour les musulmans. En faisant cela, nous ouvrons des brèches dans la République. »
– « Il faudrait arrêter d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation nous imposent leur standard. »
– « Il faut faire l’amalgame entre les terroristes et leurs idéologues. »
– « Il faut être impitoyable avec toute la chaîne de production du terrorisme. Il faut démanteler toute la chaîne et y compris l’idéologie. Les idéologues du terrorisme sont de gens qui ont pignon sur rue en France. »
– « J’ai l’impression que ces gens [terroristes] qui s’attaquent à la France ; ils traitent un peu la France comme ils traitent leur femmes – c’est-à-dire ils abusent de ce pays et même temps il n’hésitent pas à l’ensanglanter, à l’attaquer dans sa chair. »
– « Le seul dénominateur entre tous les terroristes, c’est l’Islam. Je pense qu’il faut chercher les raisons du mal dans l’Islam tel qu’il est prôné dans les textes et appliqué aujourd’hui. »
2.6 – Encore une hiérarchisation des luttes au détriment des femmes et des enfants…
Le « burkini » demeure en l’espèce un bel exemple de régression des droits et libertés des femmes au profit d’une vue de l’esprit consistant à trouver la posture de hiérarchisation des luttes comme humainement (et féministement) acceptable. Ainsi, au nom du relativisme culturel ou de la recherche d’une « paix sociale » sur le dos des droits et libertés des femmes et des filles, la décision de les laisser sur le bas côté de la route serait une chose banale. La manipulation patriarcale consiste à faire accepter aux femmes l’idée que LEUR cause n’est PAS prioritaire et que seule la lutte contre terrorisme devrait mériter toute leur attention ou tout leur dévouement sans contreparties et sans songer à leur émancipation. Ainsi, la demande d’interdiction du voilement par le « burkini » s’apparenterait alors à du pinaillage ou à une perte de temps : il serait « normal » de demander à des femmes et des filles de s’habiller chaudement par des températures élevées, celles-ci n’y voient aucune forme de maltraitance.

De plus, il est clair que cette tenue est un outil pour mener à bien l’endoctrinement religieux des ENFANTS par la force de l’exemple et l’obligation de le porter. Les filles tout particulièrement doivent apprendre le plus tôt possible à haïr leur chevelure, leur sexe, leur corps car elles seraient des êtres « impures » – le corps des filles et des femmes est donc hypersexualisé dès le plus jeune âge pour une meilleure intériorisation des interdits et de l’oppression religieuse qui en découle dans ce système universel qu’est le patriarcat. A les écouter, les femmes seraient censées se taire face à cette progression de la charia, accepter l’asservissement des voiles au nom de la recherche d’une « paix sociale » et surtout elles devraient continuer à donner de leur temps et de leur énergie au quotidien sans aucune garantie de la préservation de leurs droits les plus élémentaires ou de leur survie. Ce machisme politique qui prive les femmes de leur citoyenneté est totalement révoltant alors qu’il est légitime d’œuvrer à la défense de sa propre survie face à une horde de masculinistes de la pire espèce. Les femmes devraient alors accepter des aménagements ou des tergiversations aussi incompréhensibles qu’inefficaces et même renoncer à LEUR émancipation afin de plaire à un autre patriarcat, celui de l’islamisme. Cette vision intersectionnelle s’oppose à l’universalisme et déshumanise les femmes voilées qui n’auraient pas le droit d’être aidées ou libérée de ce carcan moyenâgeux.
Nous avons énoncé plus haut deux formes de djihadisme qui sont toutes deux violentes : le djihadisme spectaculaire des terroristes et la lutte idéologique des religieux qui œuvrent quotidiennement à rendre plus visible et plus présente leur vision des rapports sociaux de sexe dans tous les domaines pour faire accepter une vision multiculturaliste et machiste de la société. Il arrive cependant, parfois que ces deux vecteurs du salafisme se voient dans les médias, par exemple avec l’affaire de cette lycéenne athée harcelée, insultée et menacée d’être « brûlée » par un parent d’élève islamiste si elle ne devenait pas « musulmane » ; ou encore celle d’une femme en niqab qui refuse violemment de se soumettre à un banal contrôle d’identité et agresse les forces de l’ordre en disant « je n’obéis pas aux lois de la République »… les exemples ne manquent pas.
Par conséquent, dans certains endroits, des femmes affirment porter un « voile protection » pour ne pas être harcelées sexuellement car les pouvoirs publics ne les protègent pas ; sachant que dans les années 90 elles s’habillaient en « jogging » pour ne pas subir le viol collectif des « tournantes » (CF l’article « Tournantes : treize ans après, peu de choses ont changé »). Il y a en effet a désormais des zones où les islamistes occupent le terrain de manière si efficace qu’être non-voilée apparaît comme une exception. Il serait aussi interdit de fumer une cigarette ou d’acheter de l’alcool à la supérette du coin de peur d’être pris-e à partie. Cette islamisation ne concerne plus seulement les banlieues dites « sensibles » : depuis plusieurs années la situation est intenable et les choses sont simplement plus visibles.
Les médias ne cessent de faire état de l’accroissement du fait religieux ou d’un engouement réactionnaire pour un retour à l’ « ordre moral » qui se traduit par l’emploi d’un champ lexical digne du Moyen Age avec des termes tels que la « décence », la « pudeur », la « fornication », la « mécréance », l’ « apostasie », l’ « impureté », la « soumission à Dieu », les « gens du feu », le « blasphème » etc… qui sont autant de justifications du harcèlement, du viol, du meurtre et à toute la palette des violences masculines. Cette police des mœurs qui s’opère ici ou là avec des motivations religieuses, idéologiques, rétrogrades ou identitaires par exemple se donne le droit d’imposer des injonctions vestimentaires à la plage avec le « burkini » que ce soit de manière directe ou non.
Cette police patriarcale est perçue par la société française comme des « incidents », de simples « faits divers » ou des « actes isolés » qui d’ailleurs ne cessent de se multiplier mais la prise de conscience collective n’est pas encore au rendez-vous. A Reims en 2015, une femme a été victime d’une violente agression alors qu’elle bronzait en bikini dans un parc, ce qui lui a valu plusieurs jours d’arrêt de travail. Il s’est donc agi d’un passage à tabac pour le port d’un bikini : le message donné aux autres femmes est clair. En 2010, à Perpignan, le maire avait jugé utile de prononcer un arrêté municipal sur l’ interdiction de « de se promener torse nu ou en maillot de bain ». Le corps des citoyen-ne-s est donc hyper-sexualisé à l’échelle locale par l’Etat ; ce qui est exactement l’effet recherché par les intégristes. En 2009, à Etampes, une lycéenne a décidé de protester contre les remarques désobligeantes (« vous vous croyez à la plage ? » ou « vous trouvez votre tenue décente pour étudier ? ») du personnel de l’établissement à la vue d’un short. Elle a été exclue pour avoir organisée une « Journée du short », ce nouveau règlement intérieur est encore un signe de régression des libertés individuelles mais la Fédération de parents d’élèves s’est mobilisée autour d’elle et a distribué des tracts en short devant l’établissement.
A Toulon, en 2016, une jeune femme a été molestée dans un bus car son short a été jugé comme une tenue « irrespectueuse ». Ainsi, une bataille idéologie sur le vêtement n’a jamais rien d’anodin car « à cause d’un simple short, elle a été insultée, menacée, on lui a craché dessus. Jusqu’à la suivre dans la rue ». Après avoir réussi à semer les cinq soldates du patriarcat qui la suivaient, elle a publié son témoignage sous la forme d’une publication pamphlétaire sur facebook intitulée « bonjour, je suis une salope » accompagnée d’une photo de l’« objet du délit » à savoir un short.

Du côté politique, la stratégie d’entrisme fonctionne de la même façon, sur votre petit écran devant des millions de spectateur-trice-s, un islamiste de l’Association BarakaCity avait refusé de serrer la main à notre Ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem qui ironie du sort avait fait le déplacement sur le plateau de télévision suite à un reportage consacré à la prévention de la « radicalisation » à l’école. Cette dernière a préféré rester silencieuse au lieu de promouvoir haut et fort les valeurs républicaines (ou le cas échéant de quitter le plateau). Le sexisme est un racisme dont tout le monde se fout, en réalité, tout se passe comme si le principe de l’égalité femmes/hommes ne méritait pas un commentaire ou un cadrage en en bonne et due forme, imaginons qu’il ait refusé de serrer la main d’une personne LGBT ou ayant une couleur de peau plus foncée que lui, quelle aurait été la réaction des médias ? Nous vivons une époque formidable n’est-ce pas ?
Les islamistes ont même réussi l’exploit de s’assurer le soutien de personnes se déclarant « féministes » qui optent publiquement pour une hiérarchie des luttes et préfèrent laisser les femmes voilées livrées à leur triste sort. Jadis, le président égyptien Gamal Abdel Nasser ironisait sur le voilement lors d’un discours où il évoquait son entretien avec la confrérie islamiste des « Frères Musulmans ». Le président tunisien Habib Bourguiba, quant à lui qualifiait le voile de « misérable chiffon » – ceci nous permet d’évaluer les énormes régressions en terme de droits des femmes.
Il n’y a pas si longtemps, des défilés de bikinis étaient organisés au Maroc à un endroit plus que symbolique, sur l’esplanade de la mosquée Hassan, à Rabat. Les concours de beauté sont patriarcaux du fait de l’objectification du corps des femmes, cet exemple est évoqué car le lieu mérite d’être mentionné pour évaluer l’ampleur de ce nouveau patriarcat polico-religieux d’un autre genre auquel nous devons faire face aujourd’hui (CF l’article « L’impuissance comme idéal de beauté des femmes »).
En Iran, autrefois et encore aujourd’hui des femmes forcent encore une fois le respect car elles ont le courage de mener le combat pour la liberté au péril de leur vie (CF la vidéo « Iran, manifestation de femmes du 08/03/1979 contre le hijab » et l’article « Iran: elles se dévoilent sur Facebook pour un moment de « liberté furtive » »).
La révolution ne viendra pas de l’Occident qui bascule de plus en plus vers le multiculturalisme ou le relativisme culturel mais plutôt des militant-e-s des libertés individuelles et de liberté de conscience qui ont compris les dangers de l’extrémisme et que la religion n’est pas un « droit » dans l’espace public mais une croyance individuelle qui relève de la SPHERE PRIVEE et n’a pas sa place dans les affaires de la cité.
D’une part, en plein débat sur le « burkini », la responsable du réseau « Encore féministes ! », Florence Montreynaud, rédige un communiqué officiel diffusé sur la page facebook « Encore féministes, aussi longtemps qu’il le faudra » où elle signale son désengagement vis à vis de cette violence machiste qu’est le voilement des femmes et des filles. La photo de couverture de cette page facebook fait apparaître leur banderole qui fait mention d’une citation de Benoîte Groult « le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours ». Le texte de ce communiqué est un cas d’école en terme de hiérarchisation des luttes féministes qui renforce le patriarcat, sachant que nous sommes en plein Etat d’urgence suite à des attentats islamistes perpétrés sur le sol français. Ainsi, il y aurait une sorte de gradation des violences masculines ou une surenchère victimaire avec des combats qui seraient selon elle « plus graves ou plus urgents, comme l’excision, la prostitution, le droit à l’avortement, les violences sexistes et sexuelles ». Florence Montreynaud s’offre même le luxe d’ironiser sur l’engagement de militantes féministes universalistes et laïques attachées à la reconnaissance des Droits humains : « des féministes se déchirent sur le sujet des vêtements islamiques, et des machos jubilent ».
Par conséquent, cette dernière nous annonce qu’elle a « choisi de donner la priorité à l’action contre le système prostitueur » alors que le voilement va de paire avec l’hypersexualisation du corps des femmes et que Daesh tout comme la secte de Boko Haram ne cessent de nous montrer que ISLAMISATION rime avec PROSTITUTION et EXCISION entre autres.
Pour illustrer ce propos, il suffit par exemple de prendre connaissance du témoignage d’une jeune femme yésidie à l’ONU sur le système prostitutionnel de Daesh, Nadia Murad Basee Taha (« on nous loue, nous achète et nous offre en cadeau ») ou encore tout simplement s’intéresser aux nombreuses publications ayant couvert la mobilisation #BringBackOurGirls. Les jeunes nigériennes de Chibok furent enlevées par Boko Haram et une multitude de preuves existent sur la prostitution des lycéennes (« le Nigéria est le second pourvoyeur de prostitution en Europe derrière les pays de l’Est » et « les jeunes filles sont vendues 10 à 15 dollars »). La Responsable du pôle web de Terrafemina.com, Adèle Bréau, évoque dans un de ses articles sur Daesh, quelques « atrocités dont tout le monde se fout » et l’excision y figure en bonne place – il est donc aisé de trouver des liens entre les combats « prioritaires » de Florence Montreynaud et l’islamisme qui est lui-même indissociable du voilement des femmes et des filles.
Sans oublier que des femmes iraniennes se déguisent en homme ou se coupent les cheveux pour ne plus subir les violences de la police des mœurs. Par ailleurs, pendant que ces « féministes » sont aveuglées par le relativisme culturel – en Iran, il y a des hommes qui s’emparent des réseaux sociaux pour dénoncer l’enferment et l’asservissement du voilement islamique avec la campagne « #MenInHijab » : ils portent un hijab et publient leurs photos, c’est le monde à l’envers !
Le fait que sous couvert d’« anti-racisme », d’« anti-colonialisme » et/ou d’ « anti-sionisme » à toutes les sauces, ou encore que des personnalités telles que Christine Delphy, Caroline Fourest ou Rokhaya Diallo soient favorables au voilement au sein des sorties scolaires ou dans la fonction publique est un bon point pour l’expansion de l’idéologie salafiste et pour les identitaires du Parti des Indigènes de la République (PIR).
Etant donné que la lutte contre l’antisémitisme fait également l’objet d’une hiérarchisation des combats qui profitent aux islamistes, aux identitaires et à l’extrême droite, nous vous invitons à vous documenter sur le sujet et à briser ce TABOU autour de l’antisémitisme, afin de ne pas faire l’amalgame entre le sionisme laïque originel et sa récupération politique (CF Livre « Qu’est-ce que le sionisme ? » de Denis Charbit). Il est de notre devoir de ne pas prôner l’importation du conflit du Proche Orient sur notre territoire, mais de continuer à échanger ensemble sur TOUS les sujets sans créer des tensions communautaires. Or, comme vous les savez, il n’y a pas de solution militaire à un problème POLITIQUE qui concerne des peuples qui sont tous les deux sémites. La page facebook « Jews & Arabs Refuse To Be Enemies » prouve bien qu’il existe des personnes suffisamment intelligentes pour ne pas tomber dans le panneau de la rationalisation de la HAINE des extrémistes ou des identitaires. A titre d’exemple, la doctrine de Marx n’a rien à voir avec l’application que l’Union Soviétique a pu en faire – se réclamer de tel ou tel mouvement de pensée ne veut pas forcément dire l’être dans la réalité des choses (CF le documentaire « Les théoriciens de l’économie – Marx »). Sinon, Eugénie Bastié est aussi présentée dans les médias comme « féministe » alors que ses prises de positions sont hautement réactionnaires et proches des idées de La Manif Pour Tous (LMPT), que sont les extrémistes de la religion chrétienne – sachant qu’elle a bien entendu un avis sur ce qui serait ou non plus « prioritaire » pour les femmes en terme de combats à mener (CF l’article « « Féministe », un mot inutile »).
Les féministes universalistes et laïques n’ont toujours pas créé leur parti politique pour faire entendre leur voix, tandis que Tariq Ramadan, affilié aux « Frères Musulmans », se présente comme simple « islamologue » qui a formulé une demande de nationalité française pour mieux appuyer l’essor du nouveau « parti musulman » de l’UDMF (« Union des démocrates musulmans de France ») qui a récemment vu le jour. Le VIDE en terme d’offre politique profite aux extrêmes qui s’attachent tout particulièrement à démonter un à un les droits des femmes. Les INDIGNATIONS SELECTIVES en terme de lutte contre les injonctions vestimentaires renforcent le patriarcat et la pression sociale sur ces femmes qui méritent notre considération et non pas de la complaisance avec leurs bourreaux. Quelle tristesse de lire des écrits aussi inquiétants qu’affligeants et n’ayant aucun état d’âme face aux violences explicites ou implicites qui se cachent derrière le voilement, cela fait froid dans le dos venant de la part de personnes qui disent se soucier des Droits Humains et à qui les médias tendent volontiers le micro.
Ce manque de lucidité et d’empathie est une chose d’autant plus effrayante que le voilement est un phénomène récent qui concerne désormais des femmes françaises : si telle est la « priorité » de celles qui s’adonnent à la hiérarchisation des combats, ces femmes sont traitées comme des citoyennes de seconde zone. Elles ne sont pas des ignares ou de « pauvres » ignorantes issues d’une « autre culture », elles sont désormais pour la plupart natives en France. Or, nous devons AUSSI militer pour l’EGALITE des femmes entre elles. Le fait de passer volontairement des violences sous silence dont elles croient être préservées est incroyablement monstrueux et individualiste.
Le constat d’une rationalisation de la haine ou d’un goût prononcé pour l’exotisme sur un nombre limité de sujet font penser au « mythe du bon sauvage » qui refuse de voir la barbarie de l’autre, car son esprit n’aurait jamais été au contact avec la civilisation occidentale. Cet « autre » ne pourrait alors pas commettre d’atrocités car il est beaucoup plus « primitif-ve » que les occidentaux qui par le passé ont eu des attitudes prédatrices envers les populations autochtones. Les actions méritant un engagement seraient celles qui viendraient forcément d’ici et non pas d’un ailleurs où les personnes seraient incapables de faire du mal jugées trop peu évoluées d’un point de culturel ou intellectuel. Ce mythe est du racisme à l’état pure il est véritablement inhumain d’opter pour le laxisme en matière de droit des femmes issues de ces minorités : cela accroît in fine les violences patriarcales et isole ces personnes. L’aveuglement par une vision édulcorée de cet-te autre « racisé-e » (terme xénophobe) qui serait simple d’esprit, ignorant-e, obéissant-e ou peu instruit-e renforce la domination masculine et sert paradoxalement de justification à leur absence d’engagement, comme si tout le monde ne méritait pas la liberté et l’émancipation face à un système oppresseur qui les broie. Cela va à l’encontre d’une réflexion universaliste ou même simplement humaniste sur la question des droits des femmes et plus généralement des droits humains. L’idéalisation d’autrui tranche cruellement avec la réalité des choses et est utilisée comme prétexte pour rester les bras croisés.
Le « mythe du bon sauvage » est une posture d’ethnocentrisme où l’autre serait uniquement le reflet de ce que nous voulons bien voir et non pas le fruit d’un réel échange ou d’une quelconque écoute à sa détresse ou à ses difficultés du quotidien qui intéresse peu car pas vraiment exotique et au final identique à sa propre existence. La recherche d’une sublimation de l’autre est une errance et, pire encore, celle-ci est parfois utilisée comme faire-valoir de l’antiracisme : la boucle est bouclée. Le phénomène d’emprise ne concerne pas que les prostituées ou les excisées mais aussi les voilées qui ont encore plus difficilement accès à l’avortement du fait d’un mécanisme de VIOLENCES ADDITIONNELLES qu’elles subissent et du fait que les politiques fraternisent avec leurs agresseurs. A présent, ce sont des « féministes » qui leur tournent le dos. Le voilement n’est pas seulement un symbole d’oppression pour les femmes mais il est aussi une réalité politique et sociale de tous les jours. Le wahhabisme qui est connu pour son antiféminisme virulent s’empare du voilement par provocation et par idéologie pour le répandre partout dans le monde et pour mieux asservir toutes les femmes.
Comment est-il possible de comparer le voilement islamique à une tenue de surf ? est-ce une plaisanterie ? Pourquoi alors ne pas comparer le « burkini » à une tenue de cosmonaute ? La combinaison de surf n’est pas sexiste puisque les hommes et les femmes la portent et la différence est qu’ils/elles l’enlèvent une fois l’excursion en mer terminée. L’exploration de l’espace intersidéral n’est pas forcément optimale en maillot de bain alors qu’à la plage cette tenue est parfaitement adaptée. En d’autres termes disons que le CONTEXTE prime sur le CONCEPT et pas l’inverse. Cet argument de la combinaison de plongée qui ne fait pas l’objet d’une amende, est tout simplement malhonnête et caricatural. Le « burkini » serait selon d’autres de ses défenseurs un moyen pour ces femmes de sortir de chez elles… mais là encore plutôt que de militer pour que ce patriarcat cesse cet ENFERMEMENT, il/elle préfère composer avec ce machisme sans éradiquer à SOURCE du problème ou mettre en avant la responsabilité de l’AGRESSEUR. Ces « féministes » encouragent en somme les femmes à accepter leur aliénation comme un « droit » et surtout pas un mot sur la domination masculine. Or, dans la logique islamiste la « tolérance » n’est PAS mutuelle, détrompez-vous : si une telle complicité perdure dans le temps, les bikinis seront minoritaires sur les plages et il sera alors trop tard pour combattre cette idéologie totalitaire et trop tard pour empêcher que le « burkini » devienne LA norme : l’islamisme est un FASCISME.
Les associations « Osez le féminisme » et « Les Effronté-e-s » ont à leur tour pris en marche le train de l’aplatissement face à l’islamisme, qui lui-même se sert du corps des femmes comme chair à canon. Nous constatons que la lutte contre l’extrémisme religieux de la religion chrétienne rendu visible par La Manif Pour Tous (LMPT) ne bénéficie pas du même traitement de faveur auprès de ces « féministes », qui le dénoncent vigoureusement (à juste titre) et que les arguments de « tolérance » ou d’ « harmonie des cultures » qui valide le domination masculine s’évaporent pour le coup dans la nature.
Les salafistes armés de leur victimisation et de leur sentiment de toute puissance accomplissent donc la laborieuse tâche d’ouvrir des brèches dans un PAYS LAÏC, ce qui donne par la même occasion un message au MONDE : celui d’une islamisation triomphante pour décourager les militant-e-s de la liberté dans les autres zones du globe. Ensuite, les intégristes des autres religions (et les sectes) ainsi que les extrêmes droite n’auront plus qu’à profiter de ces brèches pour s’y engouffrer et continuer à baliser le chemin du « droit à la religion ». Les intégristes des autres religions et les sectes vont donc capitaliser sur le lobbying politique et social que ces ambassadeurs autoproclamés d’un Islam rigoriste et ultramisogyne. Les islamistes ont également une très grande capacité financière et donc la possibilité de corrompre à leur guise des élus peu regardant sur les valeurs républicaines ou étant de simple idiots utiles de l’extrémisme. Ainsi, il n’est donc pas vraiment étonnant que la famille royale d’Arabie Saoudite qui signe des contrats d’armement avec la France puisse arriver avec ses gros sabots et demander la privatisation d’une plage publique puisque la vue de bikinis l’indispose et quelle souhaite profiter du littoral de la Côte d’Azur en mode communautaire. Cette hostilité envers le bikini n’est pas nouvelle puisqu’en Corse des prédicateurs salafistes avaient tenté d’intimider les baigneur-se-s de la plage de Balagne en organisant une séance de prière à proximité des estivant-e-s. Faut-il rappeler les actions similaires des islamistes marocains ? (CF la banderole “No bikini” et l’attaque au sabre à l’endroit de femmes en maillot de bain).
Dans cette affaire de « burkini », nous pouvons au moins saluer la constance de l’ancienne fondatrice du Parti chrétien-démocratie, Christine Boutin, en matière de régression des droits des femmes car cette conservatrice et anti-féministe de surcroît est évidemment « pro-burkini » (« on fait fausse route avec ce problème ») – n’est-il pas surprenant que des personnes s’affichant comme des militantes « féministes » parlent d’une seule voix avec Christine Boutin ?
Une interview ancienne de Wassyla Tamzali, auteure algérienne, diffusée sur la chaîne de France 24 demeure cruellement d’actualité et résume assez bien la situation actuelle :
« Nous sommes des femmes qui sommes mobilisées contre le voile, contre les inégalités, contre la violence sexuelle à l’égard des femmes, tous ces sujets sont aujourd’hui ignorés dans cette espèce d’entente des peuples et de paix au dessus de ses désirs. C’est un contrat à court terme. »
« Je suis en colère sur l’attitude d’une certaine « gauche » vis à vis des mouvements de femmes pour la liberté (…) je suis en colère parce que nos alliés naturels ne sont pas là pour nous soutenir. »
« Vous savez cette expression « mettre la poussière sous le tapis » (…) j’ai l’impression que l’on veut faire la paix sociale sur le dos des avant-gardes parce que ça encombre. »
LePoint.fr décrit également ces militantes des Droits Humains, que nous pourrions nommer des « féministes oui mais… », au regard de leurs contractions sur le « burkini » et de leur monumentale erreur de défendre le voilement comme quelque chose d’acceptable sans chercher à faire le nécessaire travail de DECONSTRUCTION de cet asservissement. Elles desservent clairement la cause des droits des femmes et se tirent une balle dans le pied, tout en exposant les autres femmes à plus de pression sociale et de harcèlement par le fait qu’elles s’en désolidarisent. Le fait de subir l’oppression du voilement serait un « choix » car ces femmes n’auraient pas le droit à l’EMANCIPATION. (« Le plus cocasse, c’est que le burkini arrive à rallier à sa cause des escouades de féministes issues de la gauche la plus moderne. C’est le miracle le plus inattendu du burkini : des progressistes, au nom de la liberté individuelle, défendent ce pour quoi ils se sont battus depuis des décennies, à savoir le droit des femmes à disposer de leur corps et à s’affranchir des diktats d’une société machiste. »)
La stratégie perverse et patriarcale des obscurantistes est enfin particulièrement à l’œuvre dans le sadisme d’envoyer des femmes aliénées en première ligne pour faire le travail d’éducation et de transmission des innombrables injonctions machistes. Ces femmes sont à la fois victimes ET actrices de leur propre oppression et de celle des autres femmes. Le jour où les femmes seront unies pour la lutte de LEURS droits et de leurs libertés alors la Révolution Féministe pourra avoir lieu. L’égalité femmes/hommes ainsi que l’égalité des femmes ENTRE ELLES sur le territoire sont indissociables du féminisme qui est un projet sociétal et non pas à GEOMETRIE VARIABLE. Notre chevelure et notre corps nous appartiennent et ne sont ni à cacher ni à déshabiller ! Il est demandé aux personnes se déclarant laïques, progressistes, humanistes, (pro-)féministe de ne pas céder à l’idéologie fascisante des ennemis de la République qu’il s’agisse de réactionnaires, d’identitaires ou d’intégristes entre autres, qui ont comme point la haine des femmes et le refus du progrès social.
(Révolution Féministe)
– « Notre collectif est féministe universaliste ET laïc. Le site Révolution Féministe s’oppose alors tout naturellement à l’extrémisme d’où qu’il vienne et sous TOUTES ses formes avec le souci de défendre plus efficacement les droits et libertés des femmes (et des enfants) mais aussi de proposer de nouvelles revendications allant dans le sens de l’abolition du patriarcat. (…) Nous condamnons l’enfermement et l’asservissement des femmes ET des filles qu’est le VOILEMENT ; que ce soit à la plage, à la montagne, sur la terre ferme ou dans l’air tant que nous y sommes dans ce pinaillage de la mobilisation des énergies féministes. (…) Faut-il rappeler que le voilement est SEXISTE et taché de sang ? »
3 – Marché islamique : le « burkini » australien en tête de gondole
3.1 – De la charia « made in Australia »
Le « burkini » est une trouvaille sexiste venue d’Australie. La haine des femmes et l’appât du gain ne connaît pas de frontières, ce produit montre bien que néolibéralisme et fascisme sont les deux faces d’une même pièce. La création du « burkini » date de 2003 et la fondatrice de la société « Ahiida Pty Ltd » alias Aheda Zanetti aurait trouvé son inspiration en observant sa nièce voilée qui jouait au Netball qui est un dérivé du Basket-ball. En effet, le hijab ou l’exigence de « pudeur » à l’endroit des filles et des femmes n’est pas spécialement confortable dans la vie de tous les jours et encore moins quand on veut pratiquer un sport. Aheda Zanetti a alors effectué des recherches dans le domaine du vêtement de sport qui furent infructueuses puisqu’elle indique ne pas avoir trouvé de « tenues convenables pour les femmes sportives et pudiques » (Le Monde). Par conséquent, cette dernière a décidé de concevoir quelques prototypes sous la marque « AHIIDA » avec deux gammes de produits à savoir celle du « Burqini »/« Burkini » réservée à la baignade et celle du « Hijood » axée sur les vêtements de sport qui ont visiblement su trouvé leur clientèle. Par ailleurs, le mot « hijood » est une contraction de « hijab » et du terme anglais « hood » qui signifie « capuche ». Son ambition est de mettre sur le marché des survêtements et des tenues de bain islamiques qui répondent à l’exigence de « pudeur » que requiert l’oppression dite « religieuse » du voilement.
Ainsi, le patriarcat donne aux femmes l’illusion d’un « choix » de produit tout aussi aliénant les uns que les autres, allant même jusqu’à proposer un « burkini » 3 pièces malgré le fait que le mercure puisse osciller entre 30 et 40 degrés. Les femmes sont incitées à s’habiller à la plage comme si elles allaient aux sports d’hiver avec plusieurs couches de vêtements et cela ne gêne personne.
En outre, le fait d’être ainsi couvertes de la tête au pieds, prive ces femmes des bienfaits de la vitamine D favorisée par l’exposition au soleil qui ne profitera donc qu’aux hommes. La créatrice annonce faussement s’être souciée du « bien-être des femmes voilées » à celles et ceux qui veulent bien y croire. Le lancement du « burkini » fut un succès commercial avec plus 500 000 unités écoulées et l’année 2016 marque un tournant avec une augmentation du chiffre d’affaires de 40 %.
La société Ahiida qui vend ce « burkini » a également profité du « centenaire des Surfeurs sauveteurs en mer d’Australie » pour vendre un modèle jaune et rouge aux couleurs de l’équipe de sauvetage en mer pour toujours plus d’occupation de l’espace public afin que l’islamisme soit petit à petit intégré comme quelque chose de banal (CF l’article « En Australie, des femmes en burkini peuvent vous sauver la vie »).
Le « burkini » est utilisé pour faire croire à ces femmes qu’elles seraient « libres » dans un espace encadré et bien délimité par des règles hautement patriarcales et rigides dans chacun de leurs faits et gestes qui sont néanmoins passés au crible d’une police des mœurs qui ne dit pas son nom.
(Nadia El Sadaawi, auteure égyptienne)
– « La religion est une idéologie politique. Ce n’est pas une cour de justice morale. La religion est faite par des être humains, par les hommes, le patriarcat, les classes sociales. »
– « La religion est une affaire privée et l’on doit prier chez soi. Si vous voulez approfondir vos connaissances en la matière, vous devez également le faire en privé. »
3.2 – Le vice caché du « Burkini » : un outil de propagande islamiste

Les produits de la gamme « Burqini » et « Hijood » vendus par la société Ahiida ont reçu une « approbation officielle » des autorités religieuses. La « certification » d’un mufti salafiste stipule que les articles présents dans leur catalogue sont « en conformité avec le respect du code vestimentaire islamique » ; ce qui met en exergue leur rôle actif dans la diffusion de l’idéologie wahhabite auprès de leur clientèle. Certains hommes jugent ces articles comme « honteux » voire même totalement « impudiques ». L’instigatrice du « burkini » joue l’ingénue et dit avoir été surprise par le succès de ses tenues « religieusement correctes » même si le surf a une grande place dans la culture d’un pays insulaire tel que l’Australie. Mais, ce mufti qui a donné sa « bénédiction » se nomme cheikh Taj Aldin al-Hilali et il est également connu pour ses prêches radicaux et violents à l’égard des femmes.
Le cheikh Taj Aldin al-Hilali a déjà fait l’apologie du viol : « si vous placez de la viande dans la rue, dans le jardin ou dans un parc sans la couvrir et que les chats viennent la manger… qui doit-on blâmer, les chats ou la viande à l’air ? (…) Si [les femmes] étaient restées dans leur chambre, chez elles, portant son voile, aucun problème ne serait arrivé » ou encore que « Lorsque l’adultère survient, c’est 90 % la responsabilité de la femme (…) parce qu’elle possède l’arme de séduction ». Cet imam fut surveillé par les services de police australiens qui un temps avaient songer à l’expulser mais il n’en est rien. En revanche, le cheikh Taj Aldin al-Hilali a été contraint de suspendre ses prêches en Australie pendant quelques mois qui sont également anti-américains et antisémites, ceci peut-être en guise de compromis ou pour éviter son expulsion.

Une visite sur la page facebook « Ahiida Burqini Swimwear and Hijood Sportswear » permet d’en savoir un peu plus sur les aspirations de cette société qui vend et distribue le « burkini » tout en étant une VITRINE DU SALAFISME en Australie et dans le monde entier. Le cœur de cible de cette société reste les femmes voilées mais il existe quelques rares modèles pour les femmes qui ne se couvrent pas les cheveux ou qui « voudraient simplement se protéger du soleil » avec un vêtement de deux pièces qui s’apparente finalement à un simple pantalon et tee-shirt. Mais, en y regardant encore de plus près certains faits mettent en évidence de manière explicite la dimension idéologique de la commercialisation d’un tel produit, qui sert ouvertement la cause de la conquête des esprits au profit de l’islamisme. Ainsi, il vous est proposé de participer à un concours intitulé « Qu’est-ce que le hijab signifie pour vous ? Dites-le nous en 40 mots ou moins », les client-e-s ou les prospects sont donc invité-e-s à disserter sur le voilement des femmes dans l’espoir de « gagner un burqini ahiida gratuit ».
La page facebook encense également un artiste australien qui a été forcé de modifier une fresque murale d’une femme en bikini et comme il n’y a pas de hasard ce dernier a opté pour l’option de la vêtir d’un hijab noir comme solution. La personne qui gère la page facebook de Ahiida le félicite (« Voilà quelqu’un qui réfléchit ! J’adore ! ») et ironie du sort l’artiste « Lushsux » témoigne à visage caché en se munissant d’un voile ce qui prouve bien qu’il y a eu des pressions et que le sujet d’effacer les femmes de l’espace public est politique.

Le diable est incontestablement dans le détail, si l’on peut dire, la consultation de la page facebook de la société Ahiida montre qu’une gamme de « burkini » nommée « 2 modest » (jeu de mots) a soigneusement été cousue POUR LES PETITES FILLES afin de les habituer très tôt à dissimuler leurs corps d’enfant qui seraient tellement sales ou « impurs » aux yeux des hommes. Ces modèles servent d’outil de propagande et de conditionnement social dès le plus jeune âge à l’endroit des filles. Selon les intégristes, il est donc également interdit de croiser furtivement le corps d’une petite fille à la plage sous peine de brûler en enfer ou d’ouvrir les hostilités d’une altercation. Il nous est demandé de tolérer l’intolérable au nom d’un glissement vers le multiculturalisme qui engendrera plus de communautarisme au détriment de la nécessaire promotion de la CITOYENNETE. Ce marché juteux attise les appétits les plus féroces, et ceci sans aucun scrupule ou quelconque considération pour les droits et libertés des femmes et des enfants.
Le « burkini » est aussi une réponse pratique à l’effacement des filles et des femmes dans l’espace public avec le regard compatissant de celles et ceux qui pensent faire preuve de « bons sentiments » en les laissant s’enfermer ou ainsi s’exclure de la société civile. Les femmes et les enfants n’ont pas besoin de votre pitié mais d’égalité et du renforcement des valeurs de la République (et vite !) qui passe notamment par l’Education et par la création d’une culture laïque et féministe plus vivante et plus présente, tout en ayant le souci de répondre avec justesse à la légitime demande de quête de sens. Il est également IRRESPONSABLE de combattre l’arrogance et le complexe de supériorité des salafistes par une attitude de type « bisounours » alors… en attendant un éveil des consciences il ne reste dans l’immédiat que les moyens légaux pour faire barrage à l’extrémisme. Le néolibéralisme allié au fascisme est un tandem dangereux que personne n’a le courage d’analyser et pourtant tous les deux prônent respectivement le désengagement de l’Etat ou l’inaction face au totalitarisme et aux massacres.
(Teresa López Pardina, Docteure en Philosophie)
– « Le féminisme est une plante qui ne peut pousser que dans le terreau de la laïcité. Sans cette condition, il n’y a pas de liberté authentique ni d’égalité entre hommes et femmes. Il peut y avoir laïcité sans féminisme ; mais une société pleinement féministe est impossible sans laïcité. »
– « La laïcité, comme formule sociopolitique garantissant l’égalité des droits à chacun des citoyens et comme moyen de coexistence des différentes croyances religieuses, reléguées à la sphère du privé, et le féminisme comme reconnaissance entière de l’égalité des individus, sans tenir compte des différences de sexe, sont tous deux des concepts qui expriment l’horizon qu’en tant qu’humains nous prétendons atteindre. »
3.3 – Un « business plan » 100 % hallal
Le wahhabisme est une entreprise qui marche et nous pouvons dire qu’il est le « mouvement de pensée » le plus fortuné de la planète qui s’intéresse aux femmes (et aux filles) de façon obsédante au nom de la « pureté » et de la « pudeur » par exemple qui ne s’applique pas aux hommes dont l’ « honneur » dépendrait du contrôle du corps des femmes et des filles. L’accoutrement certifié « islamiquement correct » pour les femmes qui se doit d’être « pudique » ouvre des parts de marché dans notre économie néolibérale et mondialisée. Le commerce en ligne leur permet d’acquérir une multitude de produits de type « Dar al-Islam » dont le « burkini » qu’elles recevront à domicile, tout ceci s’opère de manière visible et structurée dans le merveilleux monde de la charia et au nom de la « soumission à Allah ».
Pour toutes ces raisons, la question du « burkini » ne peut pas être uniquement appréhendée sous l’angle d’un banal « choix » vestimentaire ou d’un point de vue strictement individualiste concernant telle ou telle femme évoquée isolément dans les médias, sans s’attarder sur les enjeux idéologiques, politiques et économiques qu’il implique. Les femmes qui portent le « burkini » en France permettront des gains de parts de marché ailleurs en Afrique du Nord, au Moyen-Orient ou dans d’autres continents lors de leurs excusions touristiques à l’étranger où elles feront valoir leur « droit à la religion ». Il s’agit là d’un enjeu lié à la définition et à l’imposition de normes sociales.
Ce marché islamique contribue à forger les esprits pour promouvoir un retour à l’ « ordre moral » et induit de manière subliminale que le simple bikini serait de la dépravation mais les hommes peuvent porter des slips de bains moulants tout en se dorant torse nu au soleil. Les islamistes jonglent habilement avec les lois et savent que le voile intégral qui cache le visage et le corps de la tête au pied (niqab) est interdit en France depuis 2010 et que la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a validé cette loi ce qui leur laisse toutes les variantes de hijab dont le « burkini » pour faire leur promotion du salafisme.
Le marché islamique n’est pas un effet de « mode » mais une réalité et ne cesse de se développer dans tous les domaines dont ici celui de l’habillement « 100 % islamique » qui pesait à lui seul la coquette somme de 266 milliards de dollars en 2013 et pourra aisément atteindre les 500 milliards de dollars en 2020 vu l’absence de prise de conscience : le patriarcat ça rapporte !
La société Ahiida qui vend le « burkini » a visiblement fait des émules puisque les grandes chaînes de magasin suivent son sillage, telles que Mark & Spencer, Unclo ou Dolce & Gabbana qui s’attaquent au textile connoté islamisque pour inonder le « mass market ». Marks & Spencer a été pionnier en terme d’offre de « burkini » à la vente et a écoulé tous ses stocks. Uniqlo vend carrément des hijabs à sa clientèle anglo-saxonne (Angleterre, Etats-Unis). La marque H&M a défrayé la chronique en faisant appel à une mannequin voilée. Jadis, pour acheter un « burkini » il fallait passer commande dans un pays du Moyen-Orient au tarif de 200 à 250 € mais depuis quelque années les produits turcs à bas prix gagnent du terrain et les femmes voilées peuvent en acquérir pour le prix imbattable de 30 €.
(Chahla Chafiq, auteure franco-iranniene)
– « Une « identité islamique » totalisante où la religion est à la fois philosophie, idéologie, programme politique et code de conduite individuelle »
– « Le genre occupe une place centrale dans la formation de cette unité fantasmée que constitue l’ oumma » (…) « La laïcité est le meilleur des remparts contre l’extrémisme.
Conclusion
Comme le dit si bien Andrea Dworkin, le féminisme est un positionnement « contre le deux poids deux mesures », la hiérarchisation des luttes profite au patriarcat et accentue l’intensité des violences machistes à l’égard des femmes et des enfants. Ne soyez pas dupes… le « burkini » est une nouvelle manière de contrôler le corps des femmes, mais aussi de s’emparer de l’espace public pour banaliser l’islamisme. Nous assistons à un retour en force du salafisme sur les plages après l’école, l’hôpital, le travail, la crèche, le sport entre autres. Le « burkini » enferme les femmes et demeure évidemment une forme de voilement mais cette fois appliquée à la baignade car le patriarcat veille et ne les lâche pas d’une semelle dans leur moindre fait et geste. Cette nouvelle injonction vestimentaire venue d’Australie contribue à renforcer la visibilité de l’islamisme et sert également à l’endoctrinement des petites filles qui doivent très tôt apprendre à haïr leur corps « impures » pour mieux se plier à l’exigence de « pudeur » et si tel n’est pas le cas la police des mœurs se chargera de leur rappeler par la force. Le « burkini » risque de devenir une norme si nous ne stoppons pas l’hémorragie car l’entrisme wahhabite grignote sans cesse du terrain grâce à la lâcheté des élus ou à leur clientélisme et les idiot-e-s utiles de l’extrémisme ne font que mettre davantage d’huile sur le feu en refusant de voir les dangers de cette idéologie haineuse. La promotion de la citoyenneté et du fait qu’il faille absolument faire vivre les valeurs de la République en chacun-e de nou-e-s est une nécessité absolue. Le « mythe du bon sauvage » occulte le fait que selon l’outil Google analytics, les pays ayant la plus forte exigence de « pudeur » sont parmi les premiers consommateurs de pornographie en ligne et que l’hypocrisie sociale atteint des sommets. Mais, en attendant de combler la trentaine d’années de retard écoulée, il reste les moyens légaux pour garantir l’ordre public en plein Etat d’urgence suite à la série d’attentats meurtriers qui ont frappé notre pays durant ces deux dernières années. Le féminisme est une réponse crédible à ce cancer qu’est l’islamisme car les islamistes ont en horreur tout ce qui peut être lié de près ou de loin à l’égalité femmes/hommes, à l’émancipation, à la liberté d’expression ou au progrès social d’où l’utilité de créer un parti féministe laïc.
Pour rappel, le voilement n’est pas prescrit par le Coran sachant que les musulman-e-s sont pris-e-s entre la fossile et le marteau. Il est grand temps d’effectuer une convergence des luttes pour combattre plus efficacement l’islamisme qui nous tue et les velléités identitaires de tous bords qui freinent l’émergence d’un vrai sursaut républicain. Entre les relents paternalistes et tiers-mondistes de la « gauche » ou de la part de certaines « féministes » qui optent pour le statu quo sur ce machisme de la pire espèce et l’aplatissement des politiques la population doit refuser de payer le prix du sang de leur lâcheté, leur incompétence ou leur irresponsabilité.
Etant donné que le tragique rejoint souvent le comique, nous portons à votre connaissance la niaiserie des slogans de la société australienne qui vend le « burkini » à une clientèle d’adultes et d’enfants. Ainsi, pour finir en beauté, voici un florilège du marketing islamique de la société Ahiida, dont vous pourrez mesurer par vous-même le niveau de régression des droits des femmes et des enfants en 2016… !
- « Liberté, flexibilité et confiance »
- « Vous avez plus de pouvoir que vous le pensez et ils ont peur du jour où vous vous en apercevrez. »
- « Le bien-être, c’est prendre des décisions positives vous concernant. »
- « Votre corps peut presque tout supporter, c’est votre esprit qu’il faut convaincre. »
- « Je suis heureuse partout où je peux voir l’océan. »
- « La vie est une plage, profitez des vagues et de Ahiida Burqini. »
- « Moi en train de vérifier si mon corps est prêt pour l’été. » (photo d’un bébé)
- « Vous ne pouvez pas acheter du bonheur mais vous pouvez acheter un burqini Ahiida et c’est presque la même chose. »
- « La femme qui suit le foule n’ira généralement pas plus loin que la foule. La femme qui marche seule a des chances de se retrouver dans des endroits où personne n’est jamais allé. »
- « J’ai besoin de mer vitaminée. »
- « Pour les femmes fortes. Puissions-nous les connaître, les accompagner, les élever. »
- « Le plus joli maquillage est un sourire, le plus beau bijou est la pudeur, le plus bel habit la confiance. »
- « Laisse les vagues caresser tes pieds et le sable devenir ton fauteuil. »
- « Le lever du soleil évidemment ne s’occupe pas de savoir si nous le regardons ou pas. Il restera beau même si personne ne prend la peine de le regarder. »
Pétition à signer :
Pétition Interdiction du « burkini » et du voilement islamique
https://www.change.org/p/premier-ministre-monsieur-manuel-valls-interdiction-du-burkini-et-du-voilement-islamique
Sources :
– Burkini : le monde à l’envers
http://www.journaldemontreal.com/2016/08/22/burkini–le-monde-a-lenvers
– Les burkinis contre la République ? (antiféminisme)
http://www.lepoint.fr/societe/les-burkinis-contre-la-republique-25-08-2016-2063639_23.php#xtor=CS2-238
– Photos de la vie sans les islamistes
– « Islam politique, sexe et genre » (Chahla Chafiq)
http://www.chahlachafiq.com/index.php?option=com_content&view=article&id=101:critique-de-l-essai-islam-politique,-sexe-et-genre-par-nicole-mosconi&catid=12&Itemid=114&lang=fr
– Wassyla Tamzali Une femme en colère
– Marrakesh Private Swimming Pools Ban Burkini
– Le burkini interdit dans plusieurs lieux touristiques au Maroc
http://madame.lefigaro.fr/societe/le-burkini-interdit-dans-certains-hotels-au-maroc-130815-97750
– Le burkini interdit dans une piscine de Marrakech
– Maroc : la discrète – mais bien réelle – confrontation entre pro et anti-burkini
http://www.jeuneafrique.com/349805/societe/maroc-discrete-bien-reelle-confrontation-entre-pro-anti-burkini/
– Album facebook de la campagne » Burkine-toi, toi-même » :
https://www.facebook.com/expo.samint/media_set?set=a.301740496851636.1073741836.100010470635171&type=3
– Attaques à Paris: « Il y a un état d’urgence idéologique », Zineb El Rhazoui
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/attaques-a-paris-il-y-a-un-etat-d-urgence-ideologique-zineb-el-rhazoui-695036.html
– Zineb El Rhazoui : « Il faudrait arrêter d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation nous imposent leur standard »
http://rmc.bfmtv.com/emission/zineb-el-rhazoui-sur-rmc-il-faudrait-arreter-d-accepter-que-ces-pleurnichards-de-la-stigmatisation-nous-imposent-leur-standard-930343.html
– Brest : Pour l’imam salafiste “les femmes non-voilées ne doivent pas s’étonner” d’être violées
– Ces Iraniennes qui se déguisent en homme pour éviter la police des moeurs
http://www.clique.tv/se-couper-les-cheveux-et-ressembler-aux-hommes-pour-eviter-la-police-morale-iranienne/
– Iranian women cut their hair off and dress as men to avoid morality police
http://www.independent.co.uk/news/people/iranian-women-cut-hair-off-and-dress-as-men-to-avoid-morality-police-a7041236.html?utm_content=buffer7ad12&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
– Camp d’été décolonial : Rosa Parks doit se retourner dans sa tombe
http://www.marianne.net/agora-camp-ete-decolonial-rosa-parks-doit-se-retourner-sa-tombe-100245241.html
– Corse : le maire PS de Sisco prend un arrêté anti-burkini après les violences de samedi
http://www.liberation.fr/france/2016/08/15/corse-le-maire-ps-de-sisco-prend-un-arrete-anti-burkini-apres-les-violences-de-samedi_1472502
– Ramadan – Maroc : à Agadir, la (mini) guerre du bikini
http://www.jeuneafrique.com/239102/societe/maroc-a-agadir-la-mini-guerre-du-bikini/
– Les autorités d’Agadir enlèvent la pancarte « No Bikinis »
http://www.medias24.com/SOCIETE/156027-Les-autorites-d-Agadir-enlevent-la-pancarte-No-Bikinis.html
– Aïcha Amal : le profil Facebook qui inquiète les Marocaines en bikini
http://madame.lefigaro.fr/societe/aicha-amal-le-profil-facebook-qui-inquiete-les-marocaines-en-bikini-250716-115537
– Maroc: elle publie des photos de femmes en maillot de bain sur Facebook
– La plage de Salé est une honte !
– Maroc: deux femmes agressées parce qu’elles portaient des robes risquent la prison
http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/24/maroc-femmes-agressees-robes-prison-sexisme-justice_n_7655230.html
– Mohammedia: Trois blessées lors d’une attaque au sabre dans une plage
– Agression au sabre sur la plage Sablettes
– Algérie : le séisme causé par… le bikini
http://www.h24info.ma/maroc/algerie-le-seisme-cause-par-les-bikinis/26252
– Nouvelle fatwa : une femme qui se baigne dans la mer commet l’adultère et doit être punie
http://www.dreuz.info/2013/12/05/selon-une-nouvelle-fatwa-une-femme-qui-se-baigne-dans-la-mer-commet-un-adultere-et-doit-etre-punie/
– La «journée burkini» annulée dans un souci «d’apaisement»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/09/01016-20160809ARTFIG00093-pres-de-marseille-la-journee-burkini-n-aura-pas-lieu.php
– Hijab Day : quand Sciences-Po hisse les voiles du politiquement correct
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/04/20/31003-20160420ARTFIG00143-hijab-day-quand-sciences-po-hisse-les-voiles-du-politiquement-correct.php
– Les marques se mettent à la mode islamique
http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/les-marques-se-mettent-a-la-mode-islamique-29-03-2016-5668939.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F
– Interdire le Burkini, est-ce légal ?
http://www.la-croix.com/France/Justice/Interdire-le-Burkini-est-ce-legal-2016-08-12-1200781924
– Quelles sont les vraies obligations du musulman ?
http://www.lepoint.fr/societe/ce-que-dit-le-coran-1-les-vraies-obligations-du-musulman-27-10-2015-1977169_23.php
– L’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, voit dans le port du voile « une invention du siècle dernier »
http://www.huffingtonpost.fr/2016/05/07/port-du-foulard-imam-bordeaux-tareq-oubrou-invention_n_9861300.html
– Mode musulmane, évangélique ou juive ultra-orthodoxe: comment la mode s’est mise à croire en Dieu en 2015
http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/30/mode-musulmane-evangelique-juive-mode-dieu-2015_n_8859998.html
– Premières amendes pour les porteuses de burkini, à Cannes
http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/17/amendes-cannes-burkini-plages_n_11560182.html
– Corse : le maire PS de Sisco prend un arrêté anti-burkini après les violences de samedi
http://www.liberation.fr/france/2016/08/15/corse-le-maire-ps-de-sisco-prend-un-arrete-anti-burkini-apres-les-violences-de-samedi_1472502
– Arrêté « anti-burkini » à Villeneuve-Loubet : le tribunal administratif de Nice est saisi
http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/17/arrete-anti-burkini-a-villeneuve-loubet-le-tribunal-administratif-de-nice-saisi_4984128_1653130.html
– Tweet de Laurence Marchand-Taillade, Présidente OLVO
https://mobile.twitter.com/LMTaillade/status/765613640204554241
– Faut-il interdire le burkini en France ?
– Manuel Valls « soutient » les maires ayant interdit le « burkini »
http://www.europe1.fr/politique/manuel-valls-soutient-les-maires-ayant-interdit-le-burkini-2822650
– « Burkini » : Manuel Valls désavoue Najat Vallaud-Belkacem
http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/25/burkini-manuel-valls-desavoue-najat-vallaud-belkacem_4987686_1653130.html#OxblLxZCCiyPpEqR.99
– Valls : je fais confiance à l’Arabie Saoudite et au Qatar pour lutter contre Daesh !
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/valls-je-fais-confiance-a-l-arabie-51678
– Photos de femmes voilées » Julien Dray soupçonne une machination »
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/08/24/25001-20160824ARTFIG00270-femme-voilee-verbalisee-a-nice-julien-dray-soupconne-une-machination.php#xtor=AL-202
– Fresque murale d’une femme en bikini recouverte avec un hijab
– Marseille : annulation de la « journée burkini »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/09/marseille-annulation-de-la-journee-burkini_4980413_3224.html
– Le CCIF veut attaquer tous les arrêtés municipaux interdisant le « burkini »
http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/17/burkini-le-ccif-veut-attaquer-tous-les-arretes-municipaux_4984005_1653130.html
– L’arrêté anti-burkini sera porté devant le Conseil d’Etat
http://www.nicematin.com/justice/larrete-anti-burkini-sera-porte-devant-le-conseil-detat-71003
– Villeneuve-Loubet: le tribunal administratif valide l’arrêté anti-burkini
http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/08/22/villeneuve-louvet-les-recours-contre-l-arrete-anti-burkini-rejetes
– Burkini : une combinaison d’avis divergents au sein de l’exécutif
http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/laicite/polemique-sur-le-burkini/burkini-qui-dit-quoi-au-sein-de-l-executif_1794924.html
– La montée en puissance du controversé Collectif contre l’islamophobie (CCIF)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/23/01016-20160823ARTFIG00137-la-montee-en-puissance-du-controverse-collectif-contre-l-islamophobie-ccif.php
– «Un vêtement comme les autres»…
https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/140816/un-vetement-comme-les-autres
– Non Monsieur Plenel, le burkini n’est pas un vêtement comme un autre!
http://www.huffingtonpost.fr/fatiha-daoudi/non-monsieur-plenel-le-burkini-nest-pas-un-vetement-comme-les-autres_b_11603446.html
– Un entrepreneur propose de payer les amendes anti-burkini
http://www.nicematin.com/faits-divers/un-entrepreneur-propose-de-payer-les-amendes-anti-burkini-71308
– Une militante du Parti des Indigènes de la République félicite les auteurs de l’attentat À Tel-Aviv
http://www.marianne.net/militante-du-parti-indigenes-republique-felicite-les-auteurs-attentat-tel-aviv-100243503.html
– Dieudonné en Iran pour remettre une « quenelle d’or » à Ahmadinejad
http://www.bfmtv.com/international/dieudonne-en-visite-en-iran-pour-remettre-une-quenelle-d-or-865947.html
– Athée, une collégienne se fait harceler pour ne pas pratiquer l’islam
– Niqab : un contrôle d’identité tourne au pugilat à Marseille
http://www.bfmtv.com/societe/niqab-un-controle-didentite-tourne-au-pugilat-a-marseille-281900.html
– Affaire du bikini de Reims: On a (presque) le droit de bronzer dans un parc en maillot de bain
http://www.20minutes.fr/societe/1658095-20150727-affaire-bikini-reims-presque-droit-bronzer-parc-maillot-bain
– Interdit de se promener torse nu ou en maillot de bain dans les rues
http://www.20minutes.fr/insolite/587819-20100809-insolite-cachez-ce-torse-que-je-ne-saurais-voir
– Une lycéenne exclue pour avoir organisé une «journée du short»
http://www.20minutes.fr/france/347937-20090916-lyceenne-exclue-avoir-organise-journee-short
– « Bonjour je suis une salope »: le coup de gueule de Maude, 18 ans, insultée à cause de son short
http://www.varmatin.com/faits-divers/bonjour-je-suis-une-salope-le-coup-de-gueule-de-maude-18-ans-insultee-a-cause-de-son-short-57501
– Baraka City : La polémique autour de Najat Vallaud-Belkacem s’invite à l’Assemblée
http://www.parismatch.com/Actu/Politique/La-polemique-autour-de-Najat-Vallaud-Belkacem-s-invite-a-l-Assemblee-903421
– Un défilé en bikini sur l’esplanade de la mosquée Hassan, à Rabat
http://www.bladi.net/defile-bikini-hassan-rabat,41701.html
– Iran: elles se dévoilent sur Facebook pour un moment de « liberté furtive »
http://www.bfmtv.com/international/liberte-furtive-iran-femmes-posent-sans-voile-773307.html
– Wikipédia : Florence Montreynaud
https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Montreynaud
– L’ »islamophobie » à la française – Entretien avec Christine Delphy
https://blogs.mediapart.fr/antoine-montpellier/blog/180813/l-islamophobie-la-francaise-entretien-avec-christine-delphy-seconde-partie
– Pour le droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires (Caroline Fourest)
http://www.huffingtonpost.fr/caroline-fourest/voile-sorties-scolaires_b_6092800.html
– Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles : “Il faut rouvrir le débat sur le voile à l’école”
http://www.telerama.fr/idees/rokhaya-diallo-il-faut-rouvrir-le-debat-sur-le-voile-a-l-ecole,51819.php
– OLF : Arrêtés anti-burkini, de qui se moque-t-on ? Des femmes pardi !
– Arrêtés anti-burkini = Oppression des femmes voilées ! (Les effronté-e-s)
https://effrontees.wordpress.com/2016/08/24/cp-arretes-anti-burkini-oppression-des-femmes-voilees/
– Révolution Féministe : Annonce sur la rédaction de l’article sur le « burkini »
– La Manif Pour Tous : Revue de presse
http://www.lamanifpourtous.fr/category/la-presse-en-parle/
– Côte d’Azur : une plage publique privatisée pour le roi d’Arabie Saoudite
http://www.midilibre.fr/2015/07/24/cote-d-azur-une-plage-publique-privatisee-pour-le-roi-d-arabie-saoudite,1194907.php
– Tension autour d’une prière sur une plage de Balagne
http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/l-ile-rousse/tension-autour-d-une-priere-sur-une-plage-de-balagne-1053639.html
– Campagne anti-bikini à Agadir (Maroc)
http://www.bladi.net/ramadan-bikini-agadir,42378.html
– Les baigneurs d’une plage de Mohammedia attaqués au sabre, plusieurs blessés
http://www.bladi.net/attaque-sabre-plage-mohammedia,45846.html
– Christine Boutin trouve la polémique sur le burkini «grotesque»
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/08/17/25002-20160817ARTFIG00178-christine-boutin-trouve-la-polemique-sur-le-burkini-grotesque.php
– Les burkinis contre la République ? (sur les « féministes »)
http://www.lepoint.fr/societe/les-burkinis-contre-la-republique-25-08-2016-2063639_23.php#xtor=CS2-238
– Petite histoire du « burkini », des origines aux polémiques
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/16/petite-histoire-du-burkini-des-origines-aux-polemiques_4983599_4355770.html
– Exemple de Burkini 3 pièces
http://www.swimshop.co.uk/slazenger-burkini-3-piece-set-ladies-354955
– En Australie, des femmes en burkini peuvent vous sauver la vie
En savoir plus sur http://portail.free.fr/actualites/monde/6515116_20160814_en-australie-des-femmes-en-burkini-peuvent-vous-sauver-la-vie.html#bFKEH8ID5UJd2uJl.99
– Burkini : l’Australie à l’origine de « maillot » qui fait polémique en France (mufti salafiste)
http://www.vsd.fr/actualite/burkini-l-australie-a-l-origine-du-maillot-qui-fait-polemique-en-france-16001
– Le mufti d’Australie a renoncé à prêcher pendant plusieurs mois
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2006/10/26/le-mufti-d-australie-a-renonce-a-precher-pendant-plusieurs-mois_828096_3216.html
– Page facebook « Ahiida Burqini Swimwear and Hijood Sportswear »
https://fr-fr.facebook.com/AhiidaBurqiniSwimwearHijoodSportswear/
– Un artiste australien (Lushsux) forcé de modifier une fresque murale d’une femme en bikini
– Marks & Spencer, Uniqlo… : ces marques qui se lancent sur le marché de la mode islamique
http://www.metronews.fr/info/marks-spencer-uniqlo-ces-marques-qui-se-lancent-sur-le-marche-de-la-mode-islamique/mpcC!6Rut35pdDJE/
– La première mannequin voilée dans une campagne publicitaire d’H&M
https://www.zamanfrance.fr/article/premiere-mannequin-voilee-dans-campagne-publicitaire-dhm-17821.html
– Le Conseil d’Etat met un terme aux arrêtés « anti-burkini »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/26/le-conseil-d-etat-suspend-l-arrete-anti-burkini-de-villeneuve-loubet_4988472_3224.html
– Après la décision du Conseil d’Etat, Manuel Valls continue de dénoncer le « burkini »
http://www.lemonde.fr/port-du-voile/article/2016/08/26/apres-la-decision-du-conseil-d-etat-manuel-valls-continue-de-denoncer-le-burkini_4988646_4987696.html
– Le Conseil d’Etat estime que le Burkini sur les plages françaises n’est pas contraire à l’ordre public
http://information.tv5monde.com/terriennes/conseil-d-etat-burkini-jurisprudence-125076
– Le burkini est-il le dernier attentat islamiste en France ?
http://www.huffingtonpost.fr/lise-bouvet/le-burkini-estil-le-dernier-attentat-islamiste-en-france_b_11716596.html
– Faut-il interdire le burkini en France ?
– Concours Qu’est-ce que le hijab signifie pour vous ? (Ahiida)
– Burkini pour les petites filles (Ahiida)
– Interdiction du « burkini » et du voilement islamique
https://www.change.org/p/premier-ministre-monsieur-manuel-valls-interdiction-du-burkini-et-du-voilement-islamique
– Koweït: un an de prison pour les femmes en maillot de bain
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/29/958830-koweit-an-prison-femmes-maillot-bain.html
– Ancien film egyptien : vidéo de la danseuse Tahia Carioca
– Les juges niçois invalident l’arrêté anti-burkini
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/30/97001-20160830FILWWW00133-les-juges-nicois-invalident-l-arrete-anti-burkini.php
– Valls sur le burkini : la décision du Conseil d’Etat « n’épuise pas le débat »
http://www.europe1.fr/politique/burkini-pour-manuel-valls-la-decision-du-conseil-detat-nepuise-pas-le-debat-2831134
– Evénement facebook « Journée Soleil, Hijab, Fraternité & Thé sur la plage cannoise »
https://www.facebook.com/events/592830137562621/
– Jihad juridique / Lawfare (via Point de bascule)
– Nice : altercation raciste après la minute de silence
– Eugénie Bastié : «Féministe», un mot inutile
http://www.slate.fr/story/116539/feministe-un-mot-inutile
– Campagne : #MenInHijab
– Tournantes : treize ans après, peu de choses ont changé
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/tournantes-treize-ans-apres-peu-de-choses-ont-change_142217.html
– Nadine Morano : la France, un pays « de race blanche »
http://www.lepoint.fr/medias/onpc-nadine-morano-la-france-un-pays-de-race-blanche-27-09-2015-1968451_260.php
– Racisme au Maroc : « Oui, je me fais traiter d’esclave et de sale Noir' »
http://observers.france24.com/fr/20121106-racisme-maroc-peril-noir-immigration-subsaharienne-noirs-ceuta-meililla
– Maroc : 2 Subsahariens victimes de racisme dans un café tangérois
http://www.yabiladi.com/articles/details/38186/maroc-subsahariens-victimes-racisme-dans.html
– Coran et homosexualité : les convictions d’un imam gay
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/coran-et-homosexualite-les-convictions-d-un-imam-gay-07-04-2015-4618_118.php
– Toutes En Burkini / Jibab À La Plage Ou Piscine
https://www.facebook.com/events/1094062103974571/
– Page Libres d’être Musulmanes : entre Soeurs face au racisme
https://www.facebook.com/LibresDetreMuslim/
– Charente : une femme agressée pour avoir été seins nus
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/charente-une-femme-agressee-pour-avoir-ete-seins-nus-7784626123
– Au Maroc, bons résultats du parti islamiste aux élections locales
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/09/06/au-maroc-les-bons-resultats-du-parti-islamiste-aux-elections-locales_4747146_3210.html
Pour en savoir plus :
– « L’émancipation des femmes n’est pas un enjeu identitaire »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/03/02/l-emancipation-des-femmes-n-est-pas-un-enjeu-identitaire_4875223_3232.html
– Ignorer et défendre la domination masculine : le piège de l’intersectionnalité
http://sisyphe.org/spip.php?article4511
– « Printemps Républicain » : Quand le communautarisme est dénoncé par ceux qui le pratiquent
http://la-citoyenne.blogspot.fr/p/blog-page_18.html
– Qui finance les mosquées françaises ?
http://www.jeuneafrique.com/191854/societe/qui-finance-les-mosqu-es-fran-aises/
– Des tribunaux islamiques appliquent-ils la charia en Angleterre ?
http://www.sudouest.fr/2016/05/27/des-tribunaux-islamiques-appliquent-ils-la-charia-en-angleterre-2378255-4834.php
– L’excision, « scandale national » en Angleterre
http://madame.lefigaro.fr/societe/lexcision-scandale-national-angleterre-080714-893860
– Les «crimes d’honneur» augmentent au Royaume-Uni
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/03/01003-20111203ARTFIG00483-les-crimes-d-honneur-augmentent-au-royaume-uni.php
– Le noyautage d’écoles publiques à Birmingham par des islamistes provoque un scandale politique
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/06/10/le-noyautage-de-six-ecoles-de-birmingham-par-des-islamistes-provoque-un-scandale-politique_4435459_3214.html
– Documentaire L’encerclement : la Démocratie dans les rets du néolibéralisme
– Dar al Harb et Dar al Islam – Maison de la guerre et Maison de l’Islam
– La CEDH valide l’interdiction du voile intégral en France
http://www.liberation.fr/societe/2014/07/01/la-cedh-valide-l-interdiction-du-voile-integral-en-france_1053802
– Port du voile : ce que dit la loi
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/20/01016-20141020ARTFIG00055-port-du-voile-ce-que-dit-la-loi.php
– Laïcité : Intervention de Chahla Chafiq
– «Insécurité culturelle» et différentialisme de gauche (Laurent Bouvet)
http://www.liberation.fr/societe/2012/06/04/insecurite-culturelle-et-differentialisme-de-gauche_823553
– Mémoire pour projet de loi 59 par Marc Lebuis – Point de bascule – août 2015
– Nasser parle de son entretien avec les frères musulmans sur la question du voile
– Bourguiba, un « féministe » contre la loi islamique
http://www.lepoint.fr/monde/bourguiba-un-feministe-contre-la-loi-islamique-28-04-2016-2035532_24.php#xtor=CS1-154
– Nabila Ben Youssef (Humoriste) sur la loi 59 relatifs aux discours haineux
– Nabila Ben Youssef (Humoriste) sketch sur le voilement
– Page « Afrique Du Nord Pour La Laïcité Au Québec’
https://fr-fr.facebook.com/AfriqueDuNordPourLaLaiciteAuQuebec/
– Antisexisme : L’impuissance comme idéal de beauté des femmes
L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – Introduction
– Iran 8 mars 1979 – Femmes contre hijab
– Ces femmes kurdes qui ont libéré Kobané, Nassrin Abdallah
http://information.tv5monde.com/info/ces-femmes-kurdes-qui-ont-libere-kobane-15671
– “Faute de sortir de l’obsession identitaire, la gauche risque de perdre son âme”
http://www.lesinrocks.com/2016/03/01/actualite/faute-de-sortir-de-lobsession-identitaire-la-gauche-risque-de-perdre-son-ame-11808336/
– Le parti de Clémentine Autain appelle à se rendre à un meeting de Tariq Ramadan
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/12/10/25001-20151210ARTFIG00165-le-parti-de-clementine-autain-appelle-a-se-rendre-a-un-meeting-de-tariq-ramadan.php
– Manifestation des identitaire (« Marche de la dignité ») : Parti Socialiste, EE-LV, NPA, Ensemble ! et le Front de gauche
http://www.liberation.fr/france/2015/11/01/la-dignite-en-marche_1410394
– Devoir d’enquête: « Les Frères Musulmans »
– « Islamophobie » : 5 minutes pour comprendre
– Infiltrée à Molenbeek : il y a 10 ans, Hind Fraihi tirait déjà la sonnette d’alarme
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/enquete-sur-les-attentats-de-paris/infiltree-a-molenbeek-il-y-a-10-ans-hind-fraihi-tirait-deja-la-sonnette-d-alarme_1354043.html
– Voile à l’école : la réponse de Malika Sorel à Najat Vallaud-Belkacem
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/29/31003-20141029ARTFIG00331-voile-a-l-ecole-la-reponse-de-malika-sorel-a-najat-vallaud-belkacem.php
– Les réseaux islamistes financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, selon un ancien de la DST
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-reseaux-islamistes-finances-par-l-arabie-saoudite-et-le-qatar-selon-un-ancien-de-la-dst_1171480.html
– La majorité pacifique n’a aucune espèce d’importance, Brigitte Gabriel
– Québec : Projet de loi 59, la loi qui rate la cible de la radicalisation
– Clichy-la-Garenne : retrait d’une oeuvre d’art
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/hauts-de-seine/clichy-la-garenne-retrait-d-une-oeuvre-d-art-641621.html
– Poursuites-bâillons (définition) via SLAPP
http://liguedesdroits.ca/?categorie=slapp
– Attentats à Charlie Hebdo et à l’Hyper cacher
http://atelier.leparisien.fr/sites/Je-Suis-Charlie/
– Pourquoi je suis convoqué par la Police Judiciaire, Ivan Rioufol
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/06/tandis-que-la-gauche-alerte.html
– Comment l’Arabie Saoudite promeut l’islamisme à l’échelle planétaire
http://www.courrierinternational.com/article/wikileaks-comment-larabie-saoudite-promeut-lislamisme-lechelle-planetaire
– Ibtissame, marocaine, athée et libre
https://www.franceinter.fr/emissions/la-fabrique-du-nouveau-monde/la-fabrique-du-nouveau-monde-29-janvier-2015
– Page facebook Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (M.A.L.I)
https://fr-fr.facebook.com/Mouvement-Alternatif-pour-les-Libert%C3%A9s-Individuelles-Maroc-520966837985762/
– Burkini : les Britanniques favorables à une interdiction selon un sondage
http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/burkini-les-britanniques-favorables-a-une-interdiction-selon-un-sondage-01-09-2016-6086287.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F
– Loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022911670
– UOIF, Frères musulmans, salafisme : le dessous des cartes
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/05/31003-20160205ARTFIG00415-uoif-freres-musulmans-salafisme-le-dessous-des-cartes.php
– Conférence (Islam, politique et sociétés) de Tariq Ramadan à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye sur le site de Cergy
http://tariqramadan.com/events/les-rencontres-sciences-po-saint-germain-en-laye-conference-islam-politique-et-societes/
– Colloque Liberté égalité laïcité & service publics d’Henri Pena Ruiz
– Baby-Loup : la Cour de cassation confirme le licenciement de la salariée voilée
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/25/baby-loup-le-licenciement-de-la-salariee-voilee-confirme_4445095_3224.html
– François Hollande «féministe… et toujours socialiste»
http://www.liberation.fr/france/2016/03/03/francois-hollande-feministe-et-toujours-socialiste_1437169
– Les cotes de popularité des présidents de la Ve République
http://www.rtl.fr/actu/politique/les-cotes-de-popularite-des-presidents-de-la-ve-republique-7769694060
– Loi travail : le gouvernement a une troisième fois recours au 49.3
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/07/20/loi-travail-le-gouvernement-a-une-troisieme-fois-recours-au-49-3_4972394_823448.html
– Les principaux attentats en France depuis 2012
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/15/les-principaux-attentats-en-france-depuis-2012_4970357_3224.html
– Attentat de Nice : le terroriste « a mûri son projet criminel plusieurs mois » avant l’attaque
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/21/attentat-de-nice-mohamed-lahouaiej-bouhlel-semble-avoir-muri-son-projet-criminel-plusieurs-mois-avant-l-attaque_4972918_3224.html
– Prêtre égorgé à Saint-Etienne-du-Rouvray : le second tueur était aussi fiché « S »
http://www.sudouest.fr/2016/07/28/pretre-egorge-a-saint-etienne-de-rouvray-le-second-tueur-etait-aussi-fiche-s-2450080-6093.php
– LDH : prise de position dans le débat sur le voile intégral
http://www.ldh-france.org/Prise-de-position-de-la-LDH-dans/
– Ce qu’il s’est dit au meeting polémique de Saint-Denis avec Tariq Ramadan
http://www.liberation.fr/france/2015/12/16/ce-qu-il-s-est-dit-au-meeting-polemique-de-saint-denis-avec-tariq-ramadan_1421191
– Contre le masculinisme. Petit guide d’autodéfense intellectuelle
Cliquer pour accéder à contre.le.masculinisme_web.pdf
– Esclave de Daech: « on nous loue, nous achète et nous offre en cadeau »
https://fr.sputniknews.com/international/201601121020882093-escalve-revelations-concubine-temoignage-nadia-taha-daech-ei/
– #BringBackOurGirls
http://www.huffingtonpost.fr/news/bringbackourgirls/
– Boko Haram, « une secte qui s’appuie sur un business florissant »
http://www.europe1.fr/international/boko-haram-une-secte-qui-s-appuie-sur-un-business-florissant-2115129
– État islamique: 8 atrocités dont tout le monde se fout
http://www.huffingtonpost.fr/adele-breau/etat-islamique-atrocites-daech-terrorisme_b_6798134.html
– Tariq Ramadan : «Demander la nationalité française est ma réponse à la classe politique»
http://www.liberation.fr/france/2016/02/07/tariq-ramadan-demander-la-nationalite-francaise-est-ma-reponse-a-la-classe-politique_1431634
– La création du parti musulman agite la classe politique
http://www.lefigaro.fr/politique/2015/02/12/01002-20150212ARTFIG00436-la-creation-du-parti-musulman-agite-la-classe-politique.php
– Pour un Parti Féministe Laïque !
https://revolutionfeministe.wordpress.com/2016/04/17/pour-un-parti-feministe-laique-a-vous-de-jouer/
– Campagne « Occupation de l’espace public » (pose d’autocollants)
https://www.eventbrite.fr/e/billets-campagne-occupation-de-lespace-public-autocollants-27107724935
– Révolution Féministe : page « A propos »
https://revolutionfeministe.wordpress.com/a-propos/
– Valls sur l’Arabie Saoudite: « Est-il indécent de se battre pour notre économie, nos emplois? »
– Les droits des femmes, du ministère aux couches-culottes
http://www.liberation.fr/france/2016/02/11/les-droits-des-femmes-du-ministere-aux-couches-culottes_1432758
– Après des prêches d’imams salafistes en Kabylie , Des villageois dénoncent un discours extrémiste dans les mosquées
http://www.algerie360.com/algerie/apres-des-preches-d%E2%80%99imams-salafistes-en-kabylie-des-villageois-denoncent-un-discours-extremiste-dans-les-mosquees/
– La tolérance et ses limites (texte de Locke)
http://hansenlove.over-blog.com/article-11718555.html
– L’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/planete-geo/l-indonesie-le-plus-grand-pays-musulman-au-monde_1781825.html
– Les théoriciens de l’économie – Marx
– Livre : Qu’est-ce que le sionisme ? de Denis Charbit
https://www.amazon.fr/Quest-ce-que-sionisme-Denis-Charbit/dp/2226173137
– Jews & Arabs Refuse To Be Enemies
– Le racisme en France étudié à la loupe: se sentir Français mais ne pas l’être pour les autres
http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/08/se-sentir-francais-racisme-france_n_8928736.html
– Charente : une femme agressée pour avoir été seins nus
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/charente-une-femme-agressee-pour-avoir-ete-seins-nus-7784626123
– Un livre pour déconstruire l’idée d’une France raciste (Gaston Kelman)
– BFM-TV a enquêté en Musulmanie
http://www.acrimed.org/BFM-TV-a-enquete-en-Musulmanie
– Pour une véritable laïcité en Kabylie
https://www.kabyle.com/articles/veritable-laicite-kabylie-23417-29062014
– Congrès de l’UOIF à Lille : des intégristes qui prêchent la haine de la France invités
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/28/31003-20160128ARTFIG00368-congres-de-l-uoif-a-lille-des-integristes-qui-prechent-la-haine-de-la-france-invites.php
– Après cinq mois de contestation sociale, la loi travail est définitivement adoptée
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/07/21/apres-cinq-mois-de-contestation-sociale-la-loi-travail-est-definitivement-adoptee_4972875_823448.html
– Retour sur les offensives masculinistes en 2013-2014
https://paris-luttes.info/retour-sur-les-offensives
– Si vous n’avez rien suivi au Tafta, le grand traité qui effraie
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/10/13/si-vous-n-avez-rien-suivi-au-tafta-le-grand-traite-qui-effraie_4788413_4355770.html
– Article 16 du code de la famille : Les féministes protestent
http://aujourdhui.ma/societe/article-16-du-code-de-la-famille-les-feministes-protestent-122404
– Boko Haram est un avatar de Daesh
http://www.bfmtv.com/international/nigeria-840967.html
– «Marche en short» à Toulon après l’agression d’une jeune femme
http://www.liberation.fr/france/2016/06/25/marche-en-short-a-toulon-apres-l-agression-d-une-jeune-femme_1462018
Remerciements au Comité de lecture du site Révolution Féministe
Accueil : https://revolutionfeministe.wordpress.